Nous quittons Chenebier vers 20h30.

Nous nous arrêtons juste après minuit sur l'aire du Relais Saint-Bernard sur l'A9, 5km avant Martigny. Les parkings sont au bord d'un lac à l'écart de l'autotoute. Latitude : (Nord) 46.12774°, longitude :(Est) 7.06093°

Valais

Nous avons parcouru 252km.

Malgré la proximité de l'autoroute, la nuit est très calme.

Cette aire est très pratique, une borne Euro-relais est installée près des pompes à essence, et un office du tourisme se trouve à l'intérieur du restaurant.   Nous reprenons l'autoroute sur quelques kilomètres avant de sortir à Sion et de prendre la direction du Val d'Hérens.

Nous traversons Hérémence, apercevons l'énorme église en béton, puis continuons en suivant les indications Grande Dixence.

Encore 14km d'ascension avant d'apercevoir le barrage. Les derniers lacets sont très pentus, la route est étroite. Un tunnel à voie unique donne enfin accès aux parkings.

Nous nous arrêtons sur un immense parking, nous sommes au pied du "Ritz", un hôtel monumental et assez laid ayant servi de cantonnement aux bâtisseurs du barrage.

Nous atteignons le sommet du barrage après 3/4 d'heure de marche, puis redescendons par l'ancienne route d'accès de chantier. Nous sommes de retour au CC vers 12h30.

Après avoir déjeuné sur place, nous revenons sur nos pas et prenons la direction d'Evolène et la vallée d'Hérens.

Nous nous garons sur un parking à la sortie du village, face au camping et juste devant l'office du tourisme.

La rue principale du village est assez commerçante et plutôt quelconque, en revanche les petites rues qui s'en échappent sont extrordinaires. Nous découvrons un enchevêtrement de ruelles bordées de vieux greniers, les mazots, et de très vieilles maisons en bois brûlé, dont certaines comptent jusqu'à 5 niveaux.

Ce village n'a pourtant rien d'un écomusée, du linge sèche aux balcons et les petits jardins sont bien entretenus.

Nous continuons jusqu'Haudères avant de repartir pour Sion et la vallée du Rhône. Dans la descente, à la sortie d'un virage, nous apercevons une crête blanche de roche calcaire surgissant de la végétation.

Ce sont les pyramides d'Euseigne, un étrange paysage de Capadocce au milieu des Alpes Suisses.

Nous souhaitons prendre maintenant la direction du barrage de Moiry. Hélas le GPS qui ne semble pas être du même avis, nous envoie du côté de Grône. Comme je n'ai aucune envie de faire demi-tour, je décide de rejoindre Grimentz par Vercorin...

Nous retrouvons notre chemin après 20 km d'une route que l'on peut qualifier de forestière.

La route s'élève, à la sortie de Grimentz, un panneau indique barrage de Moiry 8km.

Un tunnel permet d'accéder au sommet du barrage. A l'autre bout, nous découvrons un endroit de bivouac fantastique.

Nous avons parcouru 162km.

Nuit très calme et ce matin le temps est magnifique.

Le barrage de Moiry est un barrage voûte au fond du Val d'Anniviers, dans le vallon de Moiry, au dessus du village de Grimentz. Il mesure 148 mètres de haut.

Son couronnement est de 610 mètres de longueur et son volume total de 815 000 m3. Le lac de retenue à un volume de 78 millions de m3, pour une superficie de 1,4 km2.

Une petite route longe le lac et permet de rejoindre le glacier. Celle-ci se termine par un grand parking bien plat, une autre belle possilité de bivouac est offerte ici.

Nous essayons de nous approcher du glacier à pied, mais le sentier est encore enneigé et nous devons rebrousser chemin.

Nous reprenons le CC et redescendons à Grimentz. Nous nous installons sur le parking réservé aux camping-cars et équipé d'une borne Eurorelais à l'entrée du village.

Nous visitons le vieux village en fin de matinée. Nous retrouvons des chalets en bois brûlé semblables à ceux d'Evolène. Beaucoup de géranium, plusieurs fontaines animées, des chambres à louer. L'ensemble est ici moins authentique, plus carte postale, plus touristique.

Nous quittons le val d'Anniviers et retrouvons la vallée du Rhône.

Nous passons Brigue et remontons la vallée en direction de Gletsch.

A Gletsch , la route propose deux directions, celle du Grimselpass pour rejoindre Interlaken et celle d'Andermatt par le Furkapass. Nous choisissons cette dernière et sommes impatient de découvrir le glacier du Rhône.

Il nous faut dépasser l'hotel Belvédère pour l'apercevoir enfin. Nous nous garons en bord de route et, comme indiqué dans le GDR, nous traversons la boutique de souvenirs pour accéder à la terrasse surplombant la vallée.

Les vieilles cartes postales vendues dans la boutique donnent à réfléchir. Le recul du glacier est vraiment spectaculaire. www.unifr.ch

Nous nous arrêtons au sommet du col de la Furka, à 2 436m, avant de plonger vers Andermatt et le canton d'Uri. Il reste un peu de neige, le col n'est ouvert que depuis une quinzaine de jour.

La descente du col est impressionnante, le vide est à quelques mètres et la seule présence de petites bornes de granit ne suffit guère à rassurer. Surtout, ne croiser aucun bus...

Nous retrouvons les bords du lac des Quatre Cantons et l'autoroute, nous sommes bientôt à la maison.

Nous avons parcouru 402km ce jour, et 816km pour cette boucle.