Nous quittons définitivement l’hôtel Sahara Inn vers 9h30. Nous connaissons quelques difficultés pour trouver la route de Ouarzazate, et prenons un temps celle de Oukaïmeden avant de faire demi-tour.
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La route s’élève tandis que la végétation change à l’approche des cimes enneigées. A partir du village de Taddert (1350m), la route jusqu’au col de Tizi-n-Tichka (2260m) devient une vraie route de montagne, offrant le passage routier le plus haut du Maroc.
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Nous passons devant des étales de géodes aux couleurs les plus fantaisistes, et où le moindre ralentissement provoque immédiatement l’assaut de très jeunes vendeurs, n’hésitant pas à courir derrière la voiture…Il est de plus très difficile de prendre des photos car les plus beaux panoramas sont investis par ces marchands. Toutes les astuces sont utilisées pour aborder les touristes, jusqu’à la simulation de panne. Comme la plupart des automobilistes, nous ne prêtons aucune attention aux grands signes que font les piétons à notre passage…La Clio de location semble être une proie facile très vite repérée.
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Je tente de m’arrêter au passage du col de Tizi-n-Tichka. J’ai juste le temps de descendre la vitre, qu’un homme surgit et me demande de l’aspirine et me tendant une géode. Je redémarre aussi sec !
La descente du col est beaucoup moins animée, faite de grandes lignes droites dans un décor désertique.
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Nous traversons quelques villages aux minarets colorés avant d’arriver à Ouarzazate vers 16h00.
L’hôtel réservé est l’hôtel Karam. Le GDR mentionne à la rubrique très chic le Karam Palace. Nous nous rendons à l’accueil de cet établissement et nous nous voyons indiquer la résidence Karam située à une centaine de mètres. Ce n’est pas un palace, mais nous avons une maison sur 2 niveaux pour nous tous seuls, avec au RDC, 1 SDB, 2 WC, un salon équipé d’une télé avec antenne satellite, une cuisine et un immense lit double, et à l’étage une SDB et 2 lits jumeaux et encore une télé…
Cet hôtel sera notre camp de base pour quatre nuits, et notamment celle du réveillon de Nouvel An. C’est une vraie chance, car l’hébergement est très sympa.
Nous partons à pied en direction de la kasbah aperçue sur la route de l’hôtel.
Un groupe d’enfants se tient à la porte du village et tous proposent leurs services pour nous faire visiter la Kasbah…Nous passons la porte, accompagnés tout de même d’un des enfants, alors que nous avons refusé son offre. Plusieurs familles habitent encore le village. La visite est très courte et nous nous retrouvons rapidement à notre point de départ. Nous poursuivons par la visite de la partie basse du village, et essayons toujours répondre courtoisement à l’instance des enfants…Pour pénétrer dans la seconde partie du village, nous devons franchir un nouveau porche. Deux jeunes s’approchent sans hésitation et nous ne pouvons qu’accepter la compagnie de l’un deux pour poursuivre notre visite. Nous comprenons alors, que sans accompagnateur, la visite des Casbahs est impossible. L’architecture des lieux nécessite de passer dans des ruelles obscures que nous n’oserions emprunter seuls.
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Le garçon, âgé de 16 à 17 ans, nous explique avec gentillesse, les habitudes de vie quotidienne des familles à l’intérieur de la Casbah. Les habitants sont d’un autre âge, malgré l’anachronisme du portable à la main…
Nous quittons le village, laissons quelques euros à notre accompagnateur avant de rejoindre la grande avenue principale.
Le palais du pacha de Marrakech se tient le long de cette grande avenue. L’ensemble éclairé au soleil couchant à fière allure.
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Quelques pièces sont parfaitement restaurées. Nous avons peine à croire que cet édifice n’est que terre…
Nous retournons à l’hôtel Karam et dînons dans un salon annexe, sans chauffage, en compagnie des rares clients auto-tour.