Le Captain Aristidis quitte Vassiliki à 12h30.
La traversée ne dure qu’une heure et nous coûte 69€. Nous débarquons à Fiskardo et stationnons en bord de route, au dessus du port. |
Ce vieux village de pêcheur, l’un des rares à avoir été épargné par les tremblements de terre, est vraiment un lieu unique en Grèce. Chaque maison est fraîchement repeinte, l’harmonie des tons pastel est parfaite, et sans aucun doute mûrement étudiée.
Nous déjeunons à l’écart du port, à la taverne Lagoudera, sur une terrasse surélevée, entourée de barrières bleues. Les Gyros pita sont excellents.
Nous quittons Fiskardo et partons à la recherche d’une plage tranquille. Nous quittons la route d’Assos et descendons à Emblisi Beach. La plage est au fond d’une baie, bordée de part et d’autre de rochers plats en escaliers. Idéal pour le PMT !
Nous continuons vers Assos. La route côtière est impressionnante, entaillée à flanc de montagne, les a-pics sont vertigineux. Nous apercevons Assos. La descente au village est contrôlée par un policier. En quelques mots, nous comprenons qu’il est impossible de rejoindre le port …tomorow yes, but not today !
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Quelques virages plus loin, nous découvrons la plage de Myrtos. Nous descendons la route étroite et raide qui permet de rejoindre la plage.
La mer est calme, couleur lagon…Nous nous baignons jusqu’au coucher du soleil.
La plage est équipée de douches et de sanitaires. Comme une demi-douzaine de CC, nous rêvons de passer la nuit dans cet endroit idyllique.
C’est presque sans surprise que, vers 21h30, nous sommes une nouvelle fois, priés de quitter les lieux par la police touristique.
Nous revenons sur nos pas et retrouvons Emblisi Beach. Nous passons la nuit à deux pas de la plage, en compagnie de 2 italiens, bavards comme à l’habitude.
Nous avons parcouru 56 km sur Céphalonie.
Nous effectuons le plein d’eau à la station service d’Enossi, avant de rejoindre Assos.
Le village est vraiment minuscule et nous devons laisser le CC sur l’unique parking.
Nous traversons l’île et arrivons à Sami. Alors que nous nous dirigeons vers la baie d’Antisamos, un Grecs nous fait un signe de la main nous indiquant de ne pas poursuivre la route. Nous n’insistons pas et nous garons à côté de 2 CC italiens à la sortie de Sami, face à la mer.
Nous déjeunons là, puis gagnons à pied la baie d’Antisamos. Une forte ascension, avant de descendre vers la plage d’Antisamos. Les 5 kilomètres semblent interminables. Lorsque nous apercevons les eaux cristallines, nos forces sont soudain décuplées…Le paysage est magnifique ; d’immenses collines verdoyantes plongent dans une mer émeraude. Une barrière de hauteur interdit l’accès à la plage aux CC qui sont obligés de rebrousser chemin au pied de la côte
Nous dînons sur le port. Le village de Sami, entièrement reconstruit après le tremblement de terre, n’a pas beaucoup de charme. L’église est imposante.
Nous avons parcouru 45 km en CC, Une quinzaine à pied.
Nous débutons la journée par la visite du lac Mélissani. Un escalier taillé dans la roche permet d’atteindre un lac souterrain, dont la voûte s’est effondrée. Résultat, les rayons de soleil passent par les trous et se reflètent dans les eaux en donnant une superbe couleur turquoise. Un fleuve souterrain alimente ce lac depuis Argostoli. La température, plus fraîche qu’en surface est bien agréable. Un léger brouillard apporte encore plus de mystère au site.
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Nous effectuons la traditionnelle balade en barque dans un bel embouteillage.
Nous déjeunons en bord de mer, sous les eucalyptus, à Karavomilos, tout près du petit lac alimentée par les eaux du lac de Mélissani.
Nous retraversons l’île, puis longeons le golfe d‘Argostoli. Au fond du golfe, nous apercevons l’autre versant de l’île et le golfe de Myrtos. Nous descendons jusqu’à Zola, mais devons renoncer à descendre à la mer par le chemin de terre.
Nous traversons Lixouri, et rejoignons Xi Beach.
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Le sable de la plage est très fin et rougeâtre, les falaises laiteuses
Il est 19h00, nous devons chercher un bivouac.
Nous longeons en vain le port de Lixouri. Nous stationnons plus au sud, à la sortie de Lepeda, en bord de mer face au phare Agii Theodori. |
Nous avons parcouru 113km.
Nous passons une nuit assez calme, rythmée, dés le petit jour, par les liaisons du bac entre Lixouri et Argostoli.
Quant à nous, nous repartons pour Argostoli par la route.
Il nous faut rapidement faire le plein d’eau. Lors de notre dernier ravitaillement, le réservoir supplémentaire semblait plein…Pourtant, même si son remplissage était impossible, Il s’avère qu’il était bel et bien vide. Nous croisons fréquemment des fontaines dans les villages traversés, cependant l’absence de parking ou la présence de branches basses nous en interdise l’accès.
Nous laissons le CC sur le parking ombragé d’une salle de sport à l’entrée d’Argostoli, et prenons les VTT.
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Nous longeons le front de mer. Nous traversons le pont de pierre, le pont De Bosset, construit par un Suisse sous l’occupation anglaise et seul vestige rescapé du tremblement de terre de 1953 …
Nous passons devant Katavothrès, le gouffre par lequel les eaux s’infiltrent puis traversent l’île jusqu’au lac de Melissani. Nous faisons demi-tour au phare Agii Théodori. Nous sommes exactement en face de notre lieu de bivouac. Nous revenons en ville et prenons des gyros sur le port. |
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Nous quittons Argostoli en direction du sud. Nous quittons la route principale à Vlachata et descendons à la plage de Lourdas. Des jardins bordent la plage ; Hasard, nous stationnons en bord de plage, juste devant un robinet !
Baignade, puis nous dînons dans une minuscule taverne au milieu des potagers. Nous avons parcouru 54 km.
Nuit assez bruyante par la proximité d’un bar de plage. Nous reprenons la route vers le sud jusqu’au petit port de Kato Kateleios.
Nous profitons de notre passage à Skala, petite station balnéaire animée, pour faire examiner les piqûres de moustiques de Romain au cabinet médical. Rien d’inquiétant.
Nous déjeunons à l’ombre des pins, sur la place du village. |
Nous poursuivons la côte jusqu’à Poros. La mer devient subitement très agitée…
Nous arrivons à Poros vers 15h00. L’état de la mer n’incite plus à la baignade. Nous nous installons dans un bar avec piscine à l’abri du vent.
Nous réservons notre traversée pour le lendemain, et passons la soirée, idéalement installés, à l’extrémité de la plage, en compagnie de 2 cc.
Nous nous apprêtons à dormir lorsque débarque une fourgonnette blanche…Celle-ci stationne devant nous. Quelques jeunes en descendent et allument un immense feu. La camionnette repart en direction de Poros, puis revient…Nous reconnaissons les Gitans croisés en ville. Nous décidons de quitter les lieux et nous installons face à la plage à l’entrée du village.
Nous avons parcouru 50 km.