Le soleil est de retour. Nous partons en vélo à la découverte des environs. Nous visitons le port, face à l’archipel des îles Koster. Une carte nous est remise à l’office du tourisme. Nous prenons le pique-nique et roulons en direction d’Öddö. |
Nous nous installons tout en haut d’un rocher pour déjeuner face aux îles.
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Nous quittons Strömstad en début d’après midi et roulons jusqu’au camping de Fjällbacka.
Même s’il est plus cher (165Skr), il n’est pas aussi agréable que celui de Strömstad, beaucoup de caravanes restent à l’année et l’espace réservé pour les touristes de passage oblige à se serrer… |
Nous partons à pied pour Fjällbacka. Le port est très sympa, au pied d’un gros rocher.
Cette petite station balnéaire était un endroit qu’affectionnait Ingrid Bergmann. Une petite place porte d’ailleurs le nom de l’actrice.
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Isa retrouve avec bonheur un supermarché. Un orage éclate sur le chemin du retour. Bon prétexte pour s’abriter sous le store d’un glacier.
Nous avons parcouru 42 km, 5830 km depuis le départ.
Nous prenons les vélos en début de matinée pour rejoindre « la plus forte concentration au monde de pétroglyphes ».Ce sont des gravures rupestres datant de l’âge du bronze. Des parcours sont aménagés en forêt. Nous visitons deux sites sur la route de Tanumshede.
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Nous quittons Fjällbacka après avoir déjeuné et rejoignons Smögen
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La côte est très jolie. Une multitude d’îlots couverts de bruyère offre autant de ports naturels. Nous découvrons Smögen à l’extrémité d’un de ces chapelets de granit.
Du bois, du granit et de l’eau. Nous flânons sur les quais de bois. La photo de couverture du GDR nous apparaît soudain, tout au fond du port.
Dans cet univers de la plaisance, la place est également belle pour les amateurs de crustacés. C’est l’occasion rêvée pour Isa de s’offrir un joli plateau de fruit de mer. |
Nous avons parcouru 42 km, 5830 km depuis le départ.
Nous avons passé la nuit dans une clairière, au Gullmarsbadens Camping, à Lysekil. L’endroit est agréable, cependant il est impossible de vidanger sur ce camping.
Nous visitons rapidement Lysekil à vélo. La ville n’a rien d’attirant. Sur l’autre rive du bras de mer, le village de Fiskebäckskil semble être beaucoup plus intéressant.
Nous partons en CC et prenons le bac. Le village est splendide. Le GDR le qualifie d’un des plus beaux villages de Suède. Un village de poupées diraient certains. Le lieu me fait penser plutôt à un village de pharmaciens à la retraite…
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Nous quittons la jolie côte du Bohuslän pour rejoindre Göteborg, où notre embarquement pour Frederikshavn est prévu le lendemain à 9h30.
Nous cherchons en vain un lieu de bivouac. Nous nous résignons finalement à dîner au Mac Do et à passer la nuit, entre les camions, sur l’aire d’embarquement.
Nous avons parcouru 160 km, 5990 km depuis le départ.
Nous quittons la Suède sous un beau soleil. Nous débarquons au Danemark peu après midi.
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Nous avons relu le GDR durant cette courte traversée et après réflexion, il est impossible de ne pas faire le petit crochet par Skagen, la pointe du Jutland et l’extrémité nord du Danemark.
Ici, deux mers s’affrontent peut-on lire… Pour nous, ce sera le calme plat !
Les petits trains emmènent les touristes au loin, au bout d’une vaste étendue de sable. Nous prenons les vélos et revenons à Skagen.
Le port est sympa, la ville nous apparaît quelconque après les si jolis ports de Suède.
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Sur le chemin du retour, nous essuyons le refus d’un camping à l'accès de son aire de service...Les CC de passages ne sont pas les bienvenus.
Il est 17h00, nous prenons maintenant la route du retour. Nous nous arrêtons vers 20h00 sur une aire d’autoroute pour dîner. Idéalement, celle-ci est équipée d’une aire de vidange et d’un point d’eau. Pour le plein de GO, je décide d’attendre d’être en Allemagne.
Nous franchissons la frontière, aucune station service n’est annoncée…Le témoin s’est allumé depuis un bon moment et toujours rien…Romain est appelé à la rescousse, s’il n’y a pas de station d’ici quelques kilomètres, il faut absolument quitter l’autoroute. Je n’ose pas imaginer la panne sur l’étroite voie d’urgence…
Le Mio indique une station à proximité de la prochaine sortie…Je n’ose plus appuyer sur l’accélérateur…La station est en vue, il est minuit moins cinq, pourvu qu’elle soit encore ouverte !
Le plein est fait ; à peine avons-nous quitté la station, j’aperçois dans le rétroviseur l’enseigne s’éteindre. Nous revenons sur l’autoroute, roulons jusqu’à la première aire de service et nous nous arrêtons pour la nuit. Nous avons eu chaud.
Nous entrons en France à Lauterbourg vers 17h30. Aucune station service sur l’A35. Nous passons Strasbourg, les stations des hypermarchés sont bondées. Je continue de rouler et me retrouve dans la même situation que la veille, c’est inimaginable…Il faut quitter l’autoroute. Je sors à Barr.
Un barrage de gendarmerie effectue un contrôle d’alcoolémie à l’entrée de l’agglomération. Hors de question de freiner, les freins sont HS et ils font un bruit énorme. Je profite du léger faux plat montant pour immobiliser le CC.
Je souffle dans le ballon, ouf nous repartons !
Nous traversons plusieurs villages, toujours aucune station. Nous apercevons enfin la zone commerciale de Selestat et son hypermarché Leclerc. Encore une fois, nous avons eu chaud !
Pour nous remettre de toutes ces émotions, nous décidons de monter à Thannenkirch et de prendre notre dernier repas des vacances au restaurant la Meunière. Pas de chance, l’auberge est réservée pour un mariage… Nous revenons à Bergheim et dînons au restaurant la Cour du Bailli. Nous passons la nuit sur la petite place de Bergheim. |
Nous sommes de retour à Chenebier le dimanche 20 août pour midi, nous avons parcouru 7603 km.