Barcelone

Nous quittons Metz en fin d'après midi en ce jour de Noël. Une dizaine de centimètre de neige froide est tombée depuis la veille, et les routes ne sont pas dégagées. L'A31 entre Metz et Nancy est praticable sur la voie de droite, à condition de rester dans les deux traces formées par les roues des voitures. J'essaie de quitter l'autoroute avant la barrière de péage de Toul; Sitôt sorti, je réalise que nous ne pourrons continuer notre périple qu'en revenant sur l'A31. Nous faisons 15 km au pas sur la route départementale pour rejoindre l'entrée suivante, à Colombey-les-Belles.

Je quitte l'autoroute à Nuits-Saint-Georges où nous rejoignons l'aire de service rue de Cussigny. Le stationnement proposé sur cette aire de service n'est pas très judicieux, quelques places en épis, en bord de route, à la sortie d'un virage. Je préfère m'installer près de la borne de vidange, de l'autre côté de la rue.

Nous avons parcouru 301km ce jour.

La nuit est calme. . Je reprends le volant dés 6h00. Il a fait fait très très froid cette nuit. Les auditeurs de France Bleu Bourgogne appellent la radio pour indiquer la température qu'ils constatent au lever du jour...-15°C, -17°C, -20°C...

Pas d'amélioration côté route. Je roule jusqu'à Digoin où je rejoins le centre ville et l'aire de service pour la pause petit dej'. Deux heures et demi pour parcourir 118km...Le CC est couvert de glace. C'est exceptionnel, ce matin l'eau n'arrive plus au robinet.

Je souhaite rejoindre l'A89 ; de toute façon, aujourd'hui, il n'y a pas d'autre itinéraire envisageable pour rejoindre Toulouse. Erreur de GPS, nous descendons jusqu'à Riom et devenons revenir sur nos pas sur 10km.

Nous nous arrêtons pour déjeuner sur l'aire de service de Manzat, face au Puy de Dôme et au Puy de Pariou. Les herbes, les brindilles, les branches, tout le paysage est gainé de glace.

Je m'arrête quelques kilomètres plus loin, pour prendre des photos sur l'aire de repos de Prondines. Cette fois, les arbres ne sont plus gainés de glace mais de givre, féerique!

Nous laissons la Transeuropéenne (A89) et poursuivons sur l'Occitanne (A20). A partir de Nespouls, l'autoroute est payante; Il n'y a plus de neige, nous sortons avant le péage et prenons la direction de Cahors par la route départementale.

Suivant l'itinéraire Montauban-Villemur-sur-Tarn que nous a communiqué Serge, nous arrivons sans difficulté devant sa maison à 19h30.

Nous avons parcouru 622km ce jour, 923km depuis notre départ, dont environ 500km sur autoroute pour une dépense de 43.70€ en classe 2.

Nous passons une super soirée. Serge nous propose une visite de Villemur avant nous séparer. Plusieurs photos étaient à faire le long du Tarn, dommage, j'ai oublié mon appareil photo; à ma décharge, nous nous sommes couchés à 3h00...

Nous quittons Delphine et Serge et prenons la direction d'Ax-les-Thermes. Nous nous arrêtons faire quelques courses au supermarché Carrefour de Pamiers, puis montons à 1 380m d'altitude, au plateau de Bonascre, juste au dessus d'Ax-les-Thermes.

Nous nous installons pour la nuit. Nous étions seuls sur le parking de la station le 31 décembre 2006, ce soir nous serons près d'une trentaine de CC...

Nous avons parcouru 175km ce jour, 1 098km depuis notre départ.

La station Ax 3 domaines a fait le plein cette année. www.ax-ski.com

Pas de chance, alors que nous avons pelleté de la neige durant tout le mois de décembre, nous nous retrouvons à skier sur de la neige artificielle ! Seulement le tiers du domaine est ouvert. Le seules pistes ouvertes sont celles équipées de canons. Résultat, beaucoup trop de skieurs et des pistes glacées...

Après cette journée en demi-teinte, nous décidons de redescendre dans la vallée et de passer la nuit au camping le Malazéou, afin de remettre nos installations en ordre avant de franchir la frontière. www.campingmalazeou.com

Avec le dégel, les emplacements sur herbe sont extrêmement boueux. Un seul sanitaire est ouvert, et encore, uniquement du côté dames. Vu l'état des abords, les douches ne restent pas propres très longtemps.

La nationale 20 et la voie ferrée sont toutes proches, nous étions plus au calme à Bonascre...Côté service, le forfait wifi est à 8€, nous préférons donc nous en passer. A cette période de l'année, le camping ne mérite pas ses 4 étoiles.

Nous avons parcouru 8 km ce jour, 1 106km depuis notre départ.

J'avais prévu une seconde journée de ski à Andorre. Vu les conditions d'enneigement, nous préférons partir directement pour Barcelone.

Peu de véhicule à la frontière, nous traversons rapidement le Pas de la Case. Nous franchissons le Port d'Envalira, le col à 2 409m d'altitude au dessus de la station, et entamons la descente de la vallée du Valira d'Orient. Ce col nous valut des frayeurs lorsque nous l'avions passé en pleine tempête de neige en décembre 2000; aujourd'hui, un tunnel permet de rejoindre la vallée depuis le Pas de la Case sans avoir à y monter.

Nous traversons successivement les stations de Soldeu, Canillo et d'Encamp. Sur notre gauche, nous pouvons prendre la mesure de l'étendue du domaine skiable Grand Vilara, le plus grand d'Andorre et des Pyrénées. Comme à Ax, seules les pistes équipées de canons à neige sont ouvertes.

Avant de quitter Andorre, nous nous arrêtons au supermarché River, à la sortie de Sant Julia de Liora. Hormis le tabac, rien ne nous semble bien interressant.

Nous retrouvons, un peu plus loin dans un virage, le gigantesque supermarché où nous nous étions arrêtés en 2000. Surprise, c'est maintenant une enseigne E.Leclerc. Après une rapide recherche, je découvre que deux hypermarchés andorrans ont rejoint cette enseigne le 30 novembre dernier.

Nous entrons en Espagne sans contrôle douanier. A La Seu d'Urgell, j'opte pour la direction Barcelone par autoroute. Nous longeons la rivière le Sègre sur 30km alors que le soleil fait son apparition.

Nous quittons cette jolie vallée en entrant dans le tunnel du Cadi. Le tunnel est payant et le tarif est élevé, 25€. Heureusement, les 70km de route rapide à la sortie aident à digérer le prix du péage.

A mesure que nous approchons de Barcelone, nous distinguons de plus en plus nettement un curieux massif rocheux constitué d'énormes doigts collés les uns aux autres. Un coup d'oeil dans le GDR nous permet d'apprendre qu'il s'agit du massif de Montserrat, lequel abrite un monastère constituant un des lieux les plus visités de la Catalogne. Je prends la direction de cette montagne. Il est trop tard, la nuit va tomber, nous poursuivons notre route vers Barcelone.

Avant notre départ, j'ai réservé, par internet, deux nuits sur le parking BSM Garcia Feria. www.bsmsa.cat

Romain, qui a renseigné le GPS, a repéré, suivant l'adresse indiquée sur la réservation, l'entrée du parking entre le Passeig de Garcia Faria et la Ronda del Litoral et à l'intersection avec la Carrer de Josep Pla. De mon côté, j'ai repéré sur Google Maps un parking de camping-car à proximité de cette adresse...

En roulant sur la Ronda del Litoral, j'aperçois le parking avec les CC. Le GPS continue son guidage et me conduit au point programmé par Rom. Une fois sur place, je constate qu'il s'agit de l'entrée d'un parking souterrain; Pensant que Rom s'est trompé, je repars en direction du précédent parking. Il est furieux...

A peine j'arrive à la barrière du parking des CC que le gardien me fait signe qu'il est complet. Je descends vers lui avec ma réservation. Il me confirme que ce parking n'est pas celui que j'ai réservé et m'indique, sur un plan, la position d'où je viens. Romain, assis à la place du passager avant, est aux anges.

Je connais le chemin, je reviens sur mes pas et m'engouffre dans le parking souterrain. Quelques bus et trois CC sont déjà sur place. le gardien procède aux formalités et nous indique notre place.

Nous avons parcouru 265km ce jour, 1 371km depuis notre départ.

La nuit n'a pas été très calme. Nous n'étions pas nombreux dans le parking, mais tous les bruits sont fortement amplifiés. Une conversation devient insupportable, et un claquement de porte une explosion...Avant de mourir asphyxié, j'ai tout de même réussis à demander à un voisin camping-cariste d'éteindre son moteur alors qu'il rechargeait tranquillement sa batterie...

Néanmoins, 20€ les 24 heures pour un parking gardé est un prix très compétitif et reste une solution très rassurante qui permet de partir à la découverte de la ville l'esprit libre.

La station de métro la plus proche est Selva de Mar, elle se situe à 800m du parking. Pour s'y rendre, nous traversons un agréable parc implanté au pied d'immeubles de bureaux très récents.

Nous achetons 2 cartes de 10 transports, la T10, à 7.85€ l'unité, valable pour plusieurs personnes, dans le métro et les bus, et dans toute la zone touristique de la ville. www.barcelona-tourist-guide.com. Première destination, la Sagrada Familia.

"La Sainte Famille est le monument le plus célèbre de Gaudi et le plus représentatif de son génie visionnaire. C'est aussi le symbole de Barcelone et la Cathédrale du troisième millénaire. Le Temple expiatoire de La Sagrada Familia a été commencée l'année 1882 par l'architecte Francesc de Paula del Villar i Lozano, suite à des divergences avec les promoteurs il a abandonné la direction de l'oeuvre, laissant à peine commencée la crypte. 
En 1883, Gaudi prend la direction des oeuvres et il va ensuite consacrer toute sa vie à la réalisation de ce monument qu'il laisse inachevé en 1926 date de sa mort. La Cathédrale est la synthèse de tout son savoir architectural, avec un ensemble de symboles sur les mystères de la foi - extraordinaires façades représentant la naissance, la mort et la résurrection du Christ. Les dix-huit tours évoquent les douze apôtres, les quatre évangélistes, la Vierge Marie et le Christ. L'immense flèche de 170 mètres de haut incarnera le Christ. Interrompue en 1936 où la crypte et l'atelier de Gaudi sont incendiés, la construction reprend en 1952 d'après les plans et maquettes existantes. " www.gaudidesigner.com

C'est la troisième fois que je visite la Sagrada Familia. Cela reste bien sur un chantier, mais l'évolution depuis notre passage en 1997 est considérable. A l'époque, ce monument n'était qu'une dent creuse et le rythme des travaux en cours laissait à penser que jamais cette cathédrale ne serait achevée. Les images de la venue du pape à Barcelone, le 7 novembre dernier, pour consacrer la basilique 128 ans après la pose de la première pierre, m'ont plus qu'incité à venir constater l'avancement des travaux.

Les nefs ayant été couvertes, l'église possède désormais 4 500m2 destinés au culte et peut accueillir 8 000 personnes, dont 1 000 sur les balcons. L'avancement du chantier représente aujourd'hui plus de 50% du projet et les travaux pour ériger les quatre tours dédiées aux évangélistes, celle de la Sainte-Vierge et la plus haute, celle du Christ ont été entrepris. Restera encore à construire la façade principale, la façade de la Gloire et ses quatre clochers...

L'entrée se fait toujours par la façade de la Passion. Nouveauté, à 9h30, la file d'attente débute devant la façade de la nativité, de l'autre côté de la Sagrada Familia... Nous entrons à 10h30, après avoir du courir retirer des euros au DAB du quartier. Tarif 10€, plus 2€ pour accéder aux tours, uniquement en liquide.

"L'intimité et la vastitude d'une forêt, c'est ce qui définira l'intérieur de l'église de la Sagrada Familia." (Gaudi)

Nous visitons la crypte-musée en attendant 11h50, heure à laquelle est prévu notre accès aux tours. Une exposition très complète présente des maquettes et les plans du projet, ainsi que des photos retraçant l'avancement du chantier.

Nous nous rendons à l'ascenseur à l'heure convenue. Celui-ci nous dépose à une plateforme intermédiaire, puis nous continuons par l'escalier et rejoignons la tour voisine par une passerelle de pierre. Nous arrivons au point le plus haut de la visite, par les ouvertures, nous apercevons les ouvriers affairés au montage des échafaudages. Nous constatons également que le socle de la plus haute flèche est en cours de coffrage.

Nous redescendons, sans ascenseur cette fois, en empruntant un magnifique escalier à colimaçon; Cette visite est un enchantement, mais il est déjà 12h30...

Nous reprenons le métro direction station Vallcarca et le Park Güell. La rue très pentue qui nous mène au parc nous rappelle les rues de San Francisco...Gros avantage pour nos pauvres jambes, ici une bonne partie de la montée s'effectue sur des escalators!

Nous entrons par l'entrée sud du parc. Celle-ci n'est pas la plus intéressante et nous devons rejoindre la partie supérieure du parc pour voir les viaducs et les galeries "préhistoriques" aux colonnes penchées, faites de terre et de pierres.

De nombreux musiciens animent agréablement la promenade; Plus pénible, de nombreux pickpockets se tiennent visiblement également à l'affût des touristes.

Le parc offre un formidable point de vue sur Barcelone. Quelques sites s'imposent dans le paysage, la monumentale Sagada Familia, les deux gratte-ciel du port olympique, la tour Mapfre et l'hotel Arts Barcelona, et la tour Agbar de Jean Nouvel, haute de 142m.

 "A la demande du Comte Eusebio Güell, Gaudi conçoit et dirige le projet du parc entre 1900 et 1914 à Barcelone. Ce parc est un jardin d'une beauté plastique extraordinaire. Le perron interrompu par un dragon fabuleux conduit à une grande salle hypostyle.  Les voûtes de cette salle soutenues par 84 colonnes inclinées supportent à leur tour une grande place d'où l'on peut contempler la ville avec, au-delà, la mer. Cette grande place est délimitée par un prodigieux banc-parapet qui serpente et forme des méandres, des recoins, de petits espaces.  Il est recouvert d'un spectaculaire collage de céramique, aux couleurs brillantes, qui semble être l'anticipation de l'avant-garde des artistes du XXème siècle.  En 1984 L'UNESCO a déclaré le Park Güell Patrimoine Mondial." www.gaudidesigner.com

Nous quittons le parc par l'entrée principale. Vu l'affluence, inutile d'essayer de prendre une photo de la célèbre salamandre.

Nous sortons du parc par un extraordinaire portail, en admirant au passage les deux maisons de part et d'autre de l'entrée. Cette architecture fourmille de détails, c'est un régal.

Il est près de 14h00, nous souhaitons déjeuner. L'offre en matière de restaurant aux abords du parc est inexistante et nous entrons par résignation dans une cafétéria Travessera de Dalt, le Store Cafe. Les serveuses sont souriantes et les hamburgers sont accompagnés, non pas de frites, mais d'une large salade. Au final, nous mangeons assez correctement pour 41.50€ à quatre, boissons comprises.

Nous reprenons le métro et descendons station Diagonal. Nous sommes au début de Passeig de Gracia, la large avenue très chic de Barcelone, comportant plusieurs joyaux d'architecture de la capitale de la Catalogne.

Première halte," la casa Milla, applée également la Pedrera, est un immeuble construit par Gaudi entre 1906 et 1910 pour la famille Mila. La façade constitue une impressionnante masse ondulante de pierre qui représente la mer. Les ouvertures semblent creusées dans cette masse et sont ornées d'un magnifique travail de ferronnerie avec des formes végétales pour les balcons et des grilles étonnantes pour les entrées de l'immeuble. Sur la terrasse du toit, les sorties d'escalier sont de surprenantes sculptures hélicoïdales revêtues de collage céramique et de marbre. Les cheminées rappellent des guerriers casqués, le tout est un espace fantastique et futuriste. Les appartements spacieux sont disposés le long de la façade et autour de deux patios circulaires. Le seul appartement Mila mesurai 1,323 mètres carres faisant de cette habitation un lieu vraiment immense.  Les éléments marins se retrouvent dans la décoration intérieure : plafonds mouvementés, colonnes en pierre sculptée et un mobilier crée par Gaudi d'une grande modernité. 

La Casa Mila est inclue depuis 1984 dans le catalogue de l'UNESCO comme Patrimoine Mondial." www.gaudidesigner.com

Etape suivante, de l'autre côté de la rue, la casa Batlo. "C'est un immeuble entièrement réformé par Gaudi entre 1904 et 1906 pour la famille Batllo.  Cette oeuvre dégage une indéfinissable sensation de légèreté malgré la profusion des formes et des motifs. Sa façade ondulée présente au premier étage une extraordinaire véranda à la structure de pierre dont les colonnes encadrent de belles fenêtres décorées de vitraux. Sur la céramique et les verres multicolores de la partie supérieure, s'avancent des balcons de fer en forme de masques vénitiens. Le haut de la maison est couronné par une étonnante toiture qui rappelle le dos d'un dragon fantastique. L'appartement principal, au premier étage, a été créé par Gaudi qui a réalisé quelques-unes de ses meilleures décorations d'intérieur : plafonds tourbillonnants, cheminée encastrée, éléments en fer forgé, portes sculptées, des cloisons avec des vitraux et tout le mobilier d'avant garde." www.gaudidesigner.com

Cette maison figure également sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les files d'attente pour visiter l'intérieur de ces maisons sont impressionnantes, nous préférons pousuivre en direction du centre historique.

La casa Batlo forme avec les deux immeubles voisins un ensemble architectural très contrasté, et appelé en tant que tel "Manzana de la Discordia, la pomme de discorde. La suivante, la casa Amatller au pignon flamand à redans et la dernière, la casa Lleo Morera, à l'achitecture très chargée de Lluis Domenech (avec ce nom, pas étonnant d'ailleurs qu'il en fasse un peu trop!)

Néanmoins, quelques adresses du Passeig de Gracia présentent une façade contemporaine.

Nous traversons la place de Catalogne et continuons vers le musée d'art contemporain MACBA.

Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte américain Richard Meier, à qui l'on doit, entre autre, le siège de Canal+ à Paris. Personnellement, je n'aime pas trop et en plus le bâtiment semble mal vieillir...

Nous continuons notre approche du coeur historique et marchons vers le Palau de la Musica Catalana.

Ce bâtiment est également l'oeuvre de Lluis Domenech i Montaner et il est lui aussi inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les visites s'achèvent à 15h30, pour nous il est trop tard, nous devrons nous contenter de ses façades.

Nous entrons dans le quartier Barri Gotic. Un marché de Noël se tient Plaça Nova, juste devant la cathédrale.

La file d'attente pour la visite est trop longue pour nous, nous continuons vers la Plaça del Rei.

Nous quittons ce quartier et atteignons le front de mer. Nous marchons le long de cette large allée jusqu'au Mirador de Colom, puis prenons la Rambla de Mare, une passerelle de métal et de bois prolongeant la Rambla et donnant accès au centre commercial Maremagnum.

Il n'est que 18h00, mais nous sommes épuisés. Nous restons cependant toujours partagés entre l'envie de rentrer au CC et celle de poursuivre la découverte. En chemin pour la station de métro Jaume 1, nous trouvons les forces de continuer le long du bord de mer vers le quartier de la Barceloneta.

Nous longeons le port de plaisance, où une animation est organisée à l'occasion du départ d'une épreuve de voile. Nous approchons du coeur de la manifestation et découvrons qu'il s'agit d'une course autour du monde en double et sans escale, la Barcelona world race. www.barcelonaworldrace.org

Nous descendons sur le ponton éclairé et découvrons les bateaux. 14 équipages sont en lice, et parmi eux beaucoup de noms connus, Michel Desjoyaux, Jean Le Cam, Loïck Peyron, Jean-Pierre Dick (vainqueur de la première édition en 2007), et tous sont à bord des voiliers à terminer les derniers préparatifs. Départ le 31/12/10 à midi, dans moins de vingt heures, tous ces marins partiront pour une aventure que les meilleurs boucleront en trois mois...

Après cette belle surprise, nous nous décidons à rentrer par les ruelles du quartier de la Barceloneta. Nous prenons le métro à Jaume 1er et retrouvons le CC.