Cette nuit, Nikos Zoïdakis nous a gratifié d'un de ses meilleurs concerts en plein air... Début du spectacle lorsque nous nous étions à peine endormis et fin du show à 4h50...
Je prends quelques photos du front de mer sous le soleil, puis nous quittons Mirtos.
Nous partons pour Tertsa, un minuscule village 5km plus à l'ouest en suivant la côte. Le GDR indique que c'est une étape tranquille, cependant la veille, je n'ai pas osé m'aventurer dans les étroites ruelles pour traverser Mirtos... Nous suivons la route côtière, traversons Tertsa et trouvons une petite place de stationnement à la sortie, juste avant que la route remonte dans la montagne.
Tertsa est un village rural, tourné vers la production de légumes et de bananes sous serres. Ici, ni discothèque, ni pub, juste une épicerie, une taverne au bord de la plage, et quelques chambres à louer. Nous restons là une bonne partie de la matinée, jus d'orange frais et baignade...
Puis nous quittons Tertsa, comme nous pouvions nous y attendre, la montée est rude et étroite... Nous retrouvons la route principale après une bonne dizaine de kilomètres.
Nous traversons ensuite le gros bourg d'Ano Viannos, et comme à chaque fois depuis notre arrivée, lorsque nous nous éloignons de la côte, le temps devient couvert et menaçant. Cette fois il se met même à pleuvoir, nous nous arrêtons pour déjeuner durant un gros orage, sur un parking à l'entrée de d'Assimi. (35.047440, 25.100715)
Nous arrivons à Agia Galini, le soleil a fait son retour. C'est l'heure de la sieste, nous en profitons pour descendre jusque sur le port. Coup de chance, une petite place de parking nous y attend..
Ce village très touristique est construit sur le versant d'une colline dégringolant jusqu'à la mer. Nous sommes déjà venus ici à deux reprises , nous re-visitons les ruelles et dégustons un café frappé en terrasse.
Nous quittons Agia Galini avant l'arrivée des bus et roulons encore quelques kilomètres pour rejoindre le monastère de Preveli. Nous quittons la route de Réthymnon à la sortie de Spili, puis traversons les magnifiques gorges de Kourtalioti.
Nous arrivons à 18h30, le monastère a fermé ses portes. Nous revenons sur nos pas et suivons le fléchage du parking Preveli beach. Il n'y a plus de gardien, la barrière est ouverte, en revanche le parking est vraiment très en pente et seule une des extrémités offre éventuellement un léger faux plat.
Nous avons parcouru 170km ce jour, 2 290km depuis notre départ.
Nuit calme mais très ventée.
Nous déjeunons puis nous nous mettons en route très rapidement pour la Palm Beach afin de l'atteindre avant le flot de touristes. Nous entamons la descente des 400 marches, très vite découvrons un large panorama sur le site...
La plage de Preveli est une langue de sable à l'embouchure de la rivière Milopotamos. En remontant le cours d'eau, nous pénétrons dans une splendide palmeraie aux allures tropicales...
Cette palmeraie a été victime d'un incendie en 2010, les pins et les cyprès ont disparu, mais heureusement les palmiers ont survécu à ce sinistre.
Les troncs sont un peu noirs, le site conserve néanmoins toute sa beauté.
Les vacanciers commencent à arriver, avec parasols et glacières, il est temps pour nous de remonter. Nous retrouvons le CC et filons vers Chora Skafion.
Nous traversons Plakias, puis empruntons une petite route de montagne pour rejoindre Sellia. Nous nous arrêtons pour déjeuner sur le parking tranquille de l'église de Nektarios, à l'écart de la route, entre les villages d'Argoules et Skaloti.
La route redescend vers la mer, nous traversons une longue plaine et arrivons au château Frangokastello. Pour la première fois depuis notre arrivée sur l'île, nous rencontrons là une grosse affluence. Nous n'insistons pas, d'autant que le GDR précise que la visite de celui-ci n'est pas indispensable. Nous prenons la piste du bord de mer et apercevons les jolies plages décrites dans le guide, au pied de spectaculaires dunes.
Nous poursuivons jusqu'à Chora Sfakion. Nous nous garons dans une rue au dessus du village et descendons sur le port. L'endroit est beaucoup trop touristique à notre goût, nous faisons un rapide tour et reprenons la route.
En arrivant à Chora Sfakion, nous avons aperçu, depuis la route, quelques supposés beaux endroits de baignade ; Nous essayons de les rejoindre... Nous y arrivons enfin, hélas ce sont les plages privées de Filaki, réservées au FKK, un club naturiste... Nous insistons et dénichons enfin une plage, non naturelle et "en construction", probablement pour un club de vacances cette fois...
Il est presque 18h00, nous décidons de basculer sur la côte nord pour se rapprocher de La Canée. Nous suivons la belle route de montagne passant par Asigonia et rejoignons Vrises puis Georgioupolis.
J'avais gardé l'image d'un petit village tranquille bordé de grands eucalyptus, nous découvrons une station balnéaire très animée... Nous en faisons plusieurs fois le tour, puis trouvons à nous stationner près de la rivière, au bord du chemin menant à la minuscule chapelle sur sa petite île... Il ne serait pas raisonnable de rester là, nous décidons de partir pour le lac de Kournas.
Ici aussi, le passage des cars de touristes a quelque peu modifié l'ambiance du lieu... Un grand champ est proposé comme parking gratuit à deux pas des magasins de souvenirs. Nous nous y installons un peu à l'écart et partons dîner chez Giorgia's, une adresse que le GDR présente comme l'une des meilleures de la région. (35.333166, 24.280653)
Nous avons parcouru 110km ce jour, 2 400km depuis notre départ.
Nuit très calme. Le dîner de la veille chez Giorgia's a été excellent.
Isa achète une bricole dans le magasin de souvenirs situé devant le parking en remerciement de l'hospitalité, puis nous effectuons une rapide visite des rives du lac avant l'arrivée des bus.
Nous ne traînons pas, nous revenons à la voiture et partons pour la Canée.
54 000 habitants, la Canée (Hania ou Xania, mais prononcée Rania...) n'est plus la capitale de l'île, mais elle demeure la plus belle ville crétoise.
|
Je ne sais pas vraiment comment aborder Hania car je redoute les difficultés de stationnement... Nous avons bien les vélos, cependant j'ai oublié les antivols...
Avant de quitter le lac de Kournas, j'ai repéré sur Google Maps quelques parkings à l'est de la ville, près du zoo et du stade. Nous entrons dans le centre ville en suivant l'avenue Papendreou jusqu'à la place Vénizélou et le marché, puis prenons à droite la rue Nikiforou Foka. Les parkings repérés sont bien pleins, en revanche, la rue s'achève en cul de sac devant la mer et offre quelques possibilités de stationnement. Un panneau indique que celui-ci est interdit de 20h00 à 7h00, mais semble autorisé de se garer en dehors de ces horaires. L'endroit est idéal, nous sommes près de la muraille vénitienne et il nous suffit de longer la mer pour atteindre le vieux port.
Dans un premier temps, nous marchons jusqu'au phare pour avoir une vue d'ensemble. Au pied de la digue, le fond est tout proche et l'eau limpide.
Puis nous rejoignons les quais du port vénitien en passant devant la mosquée des Janissaires et sa jolie coupole toute blanche. Nous flânons dans les boutiques à touristes, puis entrons dans Topanas, la vieille ville. Nous parcourons les ruelles étroites, attentifs aux détails architecturaux de ces vieilles pierres, puis déjeunons sur la terrasse de la taverne To Mikio, quelques tables dressées au beau milieu d'une chicane de l'odos Skoufon. (salade grec, souvlaki, une carafe de vin blanc, 18.60€ à deux)
Le temps semble s'être arrêté dans cette ruelle, nous y sommes bien et sommes les derniers à quitter la table... Un petit tour par la rue du cuir et le marché couvert, puis nous regagnons le CC.
Nous quittons La Canée et prenons plein ouest en direction de Kastelli par la côte. Celle-ci est fortement urbanisée, notamment aux environs de Platanias. Notre objectif est de rejoindre la plage de Balos sur la presqu'île de Gramvoussa, avec l'espoir de pouvoir passer la nuit sur le parking, de manière à être les premiers sur place au lever du jour... Avant cela, il est préférable d'attendre le retour des touristes, aussi nous nous arrêtons en bord de mer un peu avant Kastelli. Baignade et farniente à l'ombre des tamaris...
18h30, nous nous mettons en route. Nous passons l'hôtel Balos Beach, 3 CC italiens sont arrêtés sur le bas côté, hésitant à s'aventurer sur les 8km de piste... Pas de soucis pour nous, si ce n'est que nous avançons à contre courant des autres véhicules.
Nous arrivons sur le parking, nous nous stationnons et nous empressons de descendre vers la plage pour assister au coucher du soleil.
La péninsule est dans la pénombre lorsque nous revenons au parking ; Nous allons pouvoir passer la nuit ici, à moins que le Defender au logo sur la portière ne vienne se manifester...
Nous avons parcouru 100km ce jour, 2 500km depuis notre départ.
Le Defender est enfin parti et personne nous a dit quoique ce soit. La nuit a été très silencieuse et je suis debout à 6h00 pour guetter le lever du soleil.
Je suis assis sur un rocher sur la crête, face aux premiers rayons du soleil; en dessous de moi, la plage exposée à l'est est encore dans l'ombre.
Isa me rejoint, nous descendons vers la plage par le sentier. Nous l'atteignons au bout d'une vingtaine de minutes de marche, nous sommes quasiment seuls, si ce n'est les quelques personnes ayant passé la nuit sur les transats.
La plage est immense, nous en entreprenons le tour, les pieds dans l'eau... Le soleil commence à chauffer, moment extraordinaire et inoubliable...
10h45, nous commençons à voir arriver les premiers touristes, nous avons bien profité de la magie de cette plage, il est temps pour nous de remonter au parking.
Nous déjeunons puis reprenons la piste. Nous retrouvons les 3 CC italiens au départ de celle-ci, ils se sont finalement installés sur la petite plage près de l'hôtel. Ils ont eu raison, car certains passages ne sont vraiment pas à faire avec un CC classic...
Nous faisons quelques courses ainsi que les pleins d'eau et de gasoil à Platanos, puis descendons sur Phalassarna. Nous nous arrêtons en bord de route pour acheter du miel, de l'huile d'olive et du raki à la coopérative de Platanos www.platanoscoop.gr, depuis le parking, la vue sur la baie est splendide. Bizarre, c'est la troisième fois que nous venons ici et pourtant je ne reconnais pas le site. Le GDR parle lui-même d'un environnement aride, et ajoute "qu'un peu de végétation n'aurait pas été superflu"... A nos pieds, nous voyons pas mal de serres, certes mais surtout une immensité de champs d'oliviers.
Nous rejoignons la grande plage; Celle-ci est vraiment très belle et immense. Plusieurs CC sont installés sur le sable en retrait des parasols. Nous nous baignons, en revanche nous n'avons aucune envie de rester là pour la nuit, nous décidons de poursuivre en direction d'Elafonissi.
La route s'éloigne de la côte et serpente dans la montagne, offrant régulièrement des vues plongeantes sur la mer. Nous roulons une bonne heure puis arrivons au village de Kefali. Un petit parking et quelques tavernes, il est presque 19h00, nous nous accordons pour penser qu'il est temps de dîner, tout en attendant le départ des derniers touristes d'Elafonissi.
Nous arrivons à Elafonissi à l'instant même où le soleil disparaît. Plusieurs camping-cars sont disséminés à l'écart des parkings, nous nous éloignons encore un peu et trouvons notre bivouac, entre les buissons, face à la mer...
Nous avons parcouru 80km ce jour, 2 580km depuis notre départ.
Petit déjeuner rapide puis nous partons pour une longue balade sur la presqu'île avant l'arrivée des touristes.
Nous traversons la lagune bordée de transats et de parasols et continuons en direction du petit monticule à l'extrémité de la presqu'île. Contrairement à ce que nous avions vu voici quelques années, la présence de ces derniers ne dénature pas totalement le site, ils sont en nombre limité et discrets, de couleur sable.
Une fois passée la lagune, nous entrons dans une zone protégée, classée Natura 2000. Les chaises longues et le parasols ne sont plus autorisés et le site dévoile toute sa beauté sauvage à mesure que l'on avance.
Les eaux sont d'une incroyable transparence, le sable prend des couleurs et agrémente le rivage de fins liserets noir et corail, la végétation riche de plus d'une centaine d'espèce de plantes se densifie... Nous atteignons l'île, son phare et sa petite chapelle, nous avons marcher près de 2km.
Nous revenons doucement sur nos pas. Nous retrouvons la lagune, celle-ci commence à se peupler, nous poursuivons jusqu'au CC, il est l'heure de préparer le déjeuner...
Nous revenons nous baigner en fin d'après midi dans les eaux chaudes de ce splendide lagon.
En fin de soirée, nous rejoignons à pied la taverne Elafonissi. Nous sommes les premiers, c'est notre chance car la taverne possède également une vingtaine de chambres et les tables sont rapidement toutes occupées. Isa choisit son poisson en cuisine, l'offre est impressionnante, quant à moi, je me laisse tenter par un patitsio. Un couple d'Italiens occupe la table voisine. Le mari commande des spaghettis bolognaises en entrée et des souvlakis... Je suis bluffé par un tel appétit et le surveille du coin de l'oeil. La première assiette arrive, elle est monstrueuse. L'homme n'est pas impressionné, il est penché sur son plat, sa technique fourchette-cuillère est impeccable, les bouchées se succèdent sur un rythme relativement lent mais régulier et sans interruption. Je peine à terminer mon assiette de patitsio lorsque les souvlakis sont apportés à la table voisine. Aussitôt, l'Italien, qui en termine avec ses spaghettis, pique quelques frites et un peu de riz dans cette nouvelle assiette... Il semble attaquer ce second plat au même train, je suis épaté. Soudain, sans avoir donné jusqu'alors le moindre signe de satiété, l'homme jette l'éponge et repose sa fourchette sur le plat à peine touché... Il a eu les yeux plus gros que le ventre, penaudement il tente de se justifier auprès du serveur.... Je suis rassuré mais je ne me moque pas, ayant vécu pareille déconvenue peu de jours auparavant sur le bateau nous amenant en Crète...
Deuxième nuit à Elafonissi. Grâce à mon forfait FREE, je bénéficie d'une connexion internet durant 35 jours par ans dans de nombreux pays, dont la Grèce. C'est agréable, sauf qu'aujourd'hui nous avons accès aux prévisions météo et qu'elles ne sont pas bonnes... Cela semble impensable, mais demain il pleuvra... Nous décidons de rester sur place et de profiter de cette dernière journée de soleil.
Repos, farniente, apéro et baignade... Un rythme de vacances ordinaires que nous avions oublié !
Les prévisions étaient exactes, ce matin le temps est gris et il pleuviote. Dommage, c'est notre dernière journée en Crête, le mauvais temps aurait pu attendre... Ce soir nous devrons être au port d'Heraklion, le départ de notre ferry est programmé à 21h00.
En attendant, nous prenons la direction de Paleochora, pour revoir ce village qui nous avait tant plu en 1999. Nous remontons vers Kefali, puis suivons la petite route blanche passant par Chondros et Sarakina.
1 900 habitants, petit port isolé dans le sud-ouest de l'île ; sa particularité, posséder deux belles plages et quelques petites ruelles où il fait bon flâner...
|
Nous arrivons au bout de 50km d'une route étroite et sinueuse. Gros avantage par rapport à l'itinéraire principal, nous découvrons le village par le dessus et le bord de route nous offre un joli balcon sur Paleochora et la côte.
Nous parcourons les ruelles presque au pas de course, entre les gouttes, et finissons par nous installer pour un second petit déjeuner à la terrasse abritée d'un des nombreux cafés. Nous nous remémorons nos vacances de 1999, durant lesquelles nous avions embarqué nos deux petits bonhommes pour les gorges de Samaria ; Départ en bus de Paleochora au petit matin pour Omalos, puis 16km de marche et 1 250m de dénivellée pour rejoindre Agia Roumeli et le bord de mer, et enfin retour en bateau. Romain n'avait alors que 5 ans et demi, et quelques jours plus tard, nous faisions la vallée des Morts à Zakros...
Le village parait bien ordinaire sous cette météo. Nous l'avions tellement idéalisé dans nos souvenirs que de toutes façons nous savions qu'une légère déception serait au rendez-vous... Nous reprenons la route pour le nord, nous passons La Canée et arrivons à Réthymnon un peu après 13h00..
32 500 habitants, la troisième ville de Crête, à égale distance entre Héraklion et La Canée.
|
Nous nous garons dans une rues près du parc municipal et rejoignons le quartier historique. Nous suivons le GDR et choisissons la taverne la Loggia installée dans une ancienne demeure vénitienne non loin de la fontaine Rimondi. Nous sommes attablés dans une ruelle, la pluie tombe de plus en plus fort, nous ne savons pas encore pour combien de temps nous resterons protégés par les stores...
La pluie s'est enfin calmée, nous en profitons pour visiter le port vénitien. Dans la grisaille, celui-ci ne nous laissera pas un souvenir impérissable...
Nous jetons un oeil sur l'extérieur de la forteresse, puis flânons dans la vieille ville, le nez en l'air pour admirer les pittoresques maisons turques aux éléments de façades de bois en saillie.
Nous quittons Rethymnon, quelques trouées de ciel bleu apparaissent, nous nous arrêtons pour un dernier bain, puis filons vers Héraklion.
Pour la traversée retour, notre ferry est le Blue Horizon (233,00€ véhicule + cabine double intérieure). Comme à l'aller et sur simple demande, nous bénéficions d'un raccordement électrique pour la cellule. La cabine qui nous revient est sur un pont inférieur, adossée à la salle des machines... heureusement, nous obtenons le remplacement de celle-ci une fois les amarres larguées par une cabine mieux placée et plus spacieuse, prévue pour 4 personnes.
Nous sommes fatigués, cette fois point de gueuleton au restaurant gastronomique, nous nous contentons d'un pique-nique léger et nous nous mettons au lit.
Nous avons parcouru 260km ce jour, 2 840km depuis notre départ.
Nous débarquons au Pirée à 7h00. Le temps presse, nous avons 5 heures pour rejoindre le port de Patras... Nous faisons le plein de gasoil juste avant de rejoindre l'autoroute, le litre est à 1.09€ ! Avec la crise grecque ,nous avions craint de ne pas trouver de station service, finalement nous n'avons connu aucun problème et le GO aura été un peu moins cher qu'en France, et 30% moins cher qu'en Italie.
L'Olympic Champion sera notre dernier ferry, coût de cette dernière traversée 334€ en open deck. Cette fois, nous n'avons pas l'avantage d'être face à la mer, nous voyageons "en fond de cale" entre deux camions....
Nous débarquons à Ancone à 12h30. La circulation est à l'opposée de l'année précédente, très compliquée jusqu'à Milan, puis passage sans encombre du tunnel du Saint Gothard. Nous arrivons à la maison, il est 1h30.
Nous avons parcouru 1080km ce jour, 3 920km pour ce voyage.