Epire

Nous quittons Vrachos camping couverts de cadeaux ! Une bouteille de vin, un très beau livre sur la Grèce avec beaucoup de photos de la partie continentale du pays, une icône miniature…Ils font vraiment fort !

Nous revenons vers Ioannina. Nous franchissons le col de Katara dans le brouillard. Dans la descente, nous quittons provisoirement la E92 le temps d’admirer le lac Pigon. Nous arrivons à Ioannina vers 12h30.

Le ciel bleu refait son apparition entre d’énormes cumulus. Les reflets de ce magnifique ciel dans le lac de Pamvotis m’offrent de belles photos.

Nous galérons pas mal pour stationner à Ioannina. Nous laissons finalement le CC au bord du lac, au pied de la citadelle et partons à la recherche d’un marchand de gyros. Nous arrivons devant la mosquée Aslan Pacha. Nous optons pour la visite et reportons notre déjeuner à plus tard…

L’intérieur de la mosquée est joliment restauré. L’extérieur offre une belle vue sur le lac à l’ombre des pins.

Nous quittons les remparts et gagnons les quartiers modernes de la ville, toujours à la recherche de gyros. Nous trouvons enfin notre bonheur en remontant l’Odos Averof.

Le GDR indique une pâtisserie plateia Dimokratias proposant les meilleures glaces de Grèce… Pour quelques un d’entre-nous, il est impossible de quitter Ioannina sans ce détour. Mon avis : les meilleures glaces de Grèce ne valent pas les glaces ordinaires d’Italie !

Nous quittons Ioannina par la E90 en direction de l’Albanie. Nous croisons de grosses berlines allemandes avec des plaques portant l’inscription AL en blanc sur fond rouge. Nous quittons la route principale à Askafa et prenons la direction du ‘’pays Zagoria’’, une région montagneuse ayant servi de refuge pour les populations grecs durant les 4 siècles de l’occupation Turc.

Nous apercevons 3 magnifiques ponts de pierres, dont celui de Kipi, à trois arches au fond d’une gorge.

Nous revenons sur nos pas et grimpons au village de Koukouli. La route goudronnée ne va pas plus loin. Le village s’étage sur le flanc de la colline, noyé avec le temps, dans la verdure. Les ruelles bordées de mur en pierres sont désertes, pourtant les maisons sont habitées. Au pied de l’église, une petite taverne…

Nous poursuivons par Vitsa puis enfin Monodendri.

Mêmes maisons de pierres, mêmes petites ruelles, à peine plus de monde. Les heures en Grèce sont maintenant comptées. Nous voulons néanmoins nous offrir une dernière journée de baignade.

Nous revenons à Igoumenitsa en repassant par Ioannina, avant de rejoindre Plataria. Nous bivouaquons sur la plage en compagnie d’une dizaine de CC.
Nous avons parcouru 348 km.

Nous passons une nuit calme, pour la Grèce…c'est-à-dire pas trop bruyante. Je décroche un VTT pour aller chercher du pain bien frais. Nous apprécions un bon petit déjeuner avant de reprendre la magnifique route côtière de Parga. Nous roulons jusque Sivota.

Première grosse désillusion : nous voulions réserver la surprise aux enfants d’une journée de bateau au milieu des îles. Nous nous apercevons très vite qu’en deux semaines le village s’est animé et qu’aujourd’hui plus aucune embarcation n’est à louer…

Déçus, nous retournons sur la petite plage de l’îlot de Mourtéméno. Deuxième grosse désillusion : la température de l’eau est glacée par la semaine de mauvais temps !
Nous revenons sur le port et prenons notre dernier repas grec chez Georgios Familly.

Il ne nous reste plus qu’à préparer notre départ. Nous stationnons sur l’embarcadère et attendons le ferry prévu à minuit 30. Nous assistons à un permanent jeu de chat et souris entre les patrouilles de police et les passagers clandestins. Chaque camion est inspecté et souvent, un passager y est déniché…

Nous avons parcouru 47 km.