Bavière

Mercredi 19 mai 2004

61 402 km au compteur, nous partons vers 19h30. Nous faisons le plein à Auchan Bessoncourt, le GO est à 0,858€.

Nous dînons à l’aire de service de la Porte d’Alsace de Chavannes sur l’étang.
Nous reprenons la route en essayant de suivre la retransmission de la finale Valence-OM. Passé Bâle, la radio est inaudible et nous en restons à 2 à 0 pour les Espagnols en début de seconde mi-temps…Nous passons la nuit sur l’aire d’autoroute aux environs de Winterthur.

Jeudi 20 mai 2004

Nous contournons le Bodensee par le sud et franchissons 2 frontières, Suisse-Autriche puis Autriche-Allemagne pour traverser Bregenz et rejoindre Lindau, point de départ de la Deutsche Alpenstrasse.

Le temps est magnifique, presque plus de motards que de voitures sur les routes en ce début de week-end.

 

Nous arrivons à Füssen vers midi. Nous nous installons sur l’aire de service. Celle-ci est pourvue de sanitaire et de bornes électriques, la nuit est à 12€.

Nous visitons la ville à vélo et assistons à quelques spectacles de rue d’une fête moyenâgeuse.

Le costume traditionnel est de rigueur.

Sans carte, nous cherchons en vain la direction du château de Neuschwanstein, avant de découvrir les indications partant de l’office de tourisme. Nous prenons la direction indiquée sans aucune idée de la distance et de la dénivelée séparant la ville du château.

Après quelques kilomètres, nous l’apercevons soudain entre les feuillages.

Nous montons jusqu’au guichet ; Il est 17h00, le château ferme à 17h30 et 40 minutes sont annoncées pour rejoindre l’entrée.

Nous renonçons à prendre des tickets, mais décidons de monter tout de même, en reconnaissance.

Le château Hohenschwangau, plus proche de nous, domine le lac Alpsee. Après une promenade en bord de lac, nous montons au Neuschwanstein.

La route est très pentue, la faible allure des calèches qui se succèdent nous aident à gravir la côte…

Il est déjà 18h00, nous devons redescendre vers Füssen pour régler notre nuitée. Il fait chaud dans le CC. Nous peinons à croire les prévisions exécrables de la météo pour les jours à venir…

Vendredi 21 mai 2004

Quelques gouttes sont tombées cette nuit, cependant le temps est clair à notre réveil. La pluie annoncée arrive en force vers 9h30, alors que nous nous préparons à partir à vélo. Nous renonçons à notre projet de retourner au château à vélo et quittons définitivement l’aire après avoir effectué pleins et vidanges. Nous laissons le CC (ou plutôt WOMO, en allemand) sur le parking du château pour 6€.

Notre heure de visite est fixée à 11h55. Dans l’attente, nous grimpons jusqu’à la passerelle Marien Brücke.

La construction du château a débuté en 1869 et s'est poursuivie jusqu’en 1886, à la mort de Louis II de Bavière. Il avait 41 ans.

Les pièces les plus remarquables sont la salle du trône et la salle de concert.

Le roi ne vécut que 172 jours dans ce château.

 

Redescendant du château, nous déjeunons vers 13h30 dans l’un des restaurants proches du parking.

Nous reprenons la route en direction de Garmisch-Partenkirchen et l’église de Wies.

L’intérieur de cette église, perdue au milieu des prés, est à couper le souffle, et dit-on un modèle de l’art baroque bavarois.

Nous arrivons à Oberammergau.

Ce village est connu pour la mise en scène tous les dix ans depuis 1634 de la Passion du Christ, pour ses façades peintes et ses sculpteurs sur bois.

Nous continuons notre route en direction de Garmisch. Il est temps maintenant de penser au bivouac. Nous grimpons au lac Eibsee ; le site est hyper touristique, les parkings sont payants avec des barres de hauteur à 2,10m.

Nous redescendons à la recherche de l’aire mentionnée à proximité du site olympique. Nous trouvons cette aire à la sortie de Partenkirchen en direction de Mittenwald. Aucune indication, l’aire, sans service, est à respectivement 5€ et 15€, en basse et haute saison.

Nous jetons un rapide coup d’œil aux vétustes installations olympiques datant de 1936 avant de revenir sur Oberammergau.

Nous passons la nuit sur l’aire de service à la sortie de la ville. Un immense terrain vague à l’extérieur du camping, sans service, facturé au prix fort de 7€.

Samedi 22 mai 2004

Il pleut ce matin et il ne fait pas plus de 10°. Sans cette fichue météo, la visite des alentours en empruntant les nombreuses pistes cyclables serait un vrai plaisir. Nous faisons le plein à Oberammergau. Nous avons parcouru 500 km depuis Bessoncourt, le GO est à 0,969€.

Nous visitons l’abbaye d’Ettal. A l’image de l’église de Wies, la décoration intérieure est de style baroque et rococo. Moins décorée que cette dernière, la hauteur sous le dôme est ici beaucoup plus impressionnante. Isabelle cherche en vain à visiter la brasserie de l’abbaye pour goutter l’Ettaler Klosterbrau.

D’évidence, le sculpteur local est moins pieux que ceux d’Oberammergau…
Nous reprenons la route pour la dizaine de kilomètres séparant Ettal du château de Linderhof.

La route suit une vallée encaissée avant de traverser le petit village de Graswang.

Nous arrivons à Linderhof. Il nous faut à nouveau régler 3€ pour stationner. L’endroit réservé pour les camping-cars est cependant très agréable, à l’écart des autres parkings, juste après un petit pont de bois à la lisière de la forêt. La visite débute par le pavillon mauresque à l’entrée du parc, avant de découvrir le kiosque.

Le château est en travaux, la façade principale est malheureusement dissimulée derrière un échafaudage et une bâche.

Nous pénétrons à notre tour à l’intérieur pour la visite guidée en anglais. Le guide nous remet néanmoins, un classeur, comportant le texte en français, remplaçant avantageusement un audio-guide.

Dans la salle à manger, une trappe est dissimulée sous la table afin de permettre d’apporter le repas depuis les cuisines sans déranger le monarque…

Les plafonds présentent un détail typique du style rococo bavarois : le pied du personnage peint prend du relief et sort du plafond.

La chambre, qui est la pièce la plus importante du château, présente des éléments empreintés au décor de celle du Roi Soleil, modèle de Louis II.

Le paon et le cygne tiennent également une place importante dans ce décor…

 

La visite se termine dans le parc et le délire de grotte artificielle, dédiée à Vénus…

Nous regagnons le CC. Nous déjeunons sur place avant de prendre la route de retour et la direction de l’Autriche.

Nous longeons le Plansee avant de redescendre sur Reutte. Nous prenons la route 200 en direction de Dornbirn. La carte Michelin Suisse l’indique par une minuscule route jaune ; en fait, la route et son revêtement sont excellents. Seule curiosité, jusqu’à Steeg, tous les villages traversés comportent une barrière à l’entrée et à la sortie.

Nous franchissons le Hochtannbergpass. Le col n’est qu’à 1679 m mais le spectacle est encore hivernal…

Nous quittons le Tirol au passage du col et entrons dans le Vorarberg.

La plupart des maisons de la région sont en bois, couvertes de tavaillons.

Nous retrouvons la Suisse et longeons le Bodensee jusqu’à Uttwil. Il est près de 20h00, et aucune possibilité de bivouac ne s’offre à nous. Le guide fait état d’une aire de service privée à Uttwil ; en fait, il s’agit d’un énorme complexe comprenant restaurant, camping, magasin de bateaux et CC qui n’offre royalement que quelques places de stationnement en bord de route…
Nous quittons la route du bord du lac et prenons la direction de Frauenfeld.

Nous nous arrêtons sur le parking du complexe sportif de Weinfelden.

Nous passons une nuit très calme, sans même entendre la sortie des spectateurs du match de hockey et sommes seulement réveillés par les rendez-vous matinaux des équipes de jeunes en déplacement.

 

Dimanche 23 mai 2004

Nous rentrons à la maison sous le soleil, en passant par l’A1, puis Moutier et Délémont. Nous sommes de retour à 13h00, le compteur affiche 62 432 km.