Km compteur 48700
Nous partons vers 19h00 en direction de Bâle. Nous dînons rapidement sur une aire d’autoroute à la sortie de la ville.
Comme à l’habitude maintenant, nous stationnons pour la nuit une fois franchi le tunnel du St-Gothard.
Milan, direction Bologne puis Florence. L’autoroute est saturée. Nous la quittons avant Bologne, la reprenons en direction de Florence pour la quitter définitivement avant Florence. La région semble être un berceau du camping-car, car nous passons successivement devant l’usine Laika, puis à Poggibonsi, celle Mobivetta-Design et Duerre.
Pour la première fois, Isabelle conduit le CC.
Nous arrivons à San-Gimignano vers 21h00. Nous nous installons après quelques hésitations à l’intérieur d’une aire de service privée à la sortie de la ville en direction de Voltera, équipée d’un chalet sanitaire, de bornes électriques et d’une aire de service complète. |
Nous avons parcouru 802km depuis notre départ
Nous passons une excellente nuit. Alors que nous prenons le petit déjeuner, le jeune gérant de l’aire nous indique qu’il se tient à notre disposition pour nous conduire avec son minibus aux portes de la ville, service compris dans la nuitée au tarif de 20€.
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Arrivés à Livourne, nous embarquons dans une ambiance confuse vers 18h30. A 22h00, le thermomètre affiche toujours 31°.
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Nous avons parcouru 118 km, 920 km depuis notre départ.
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Nous quittons le MOBY GUM vers 9h30 et partons en direction de Golfo Aranci. Intuitivement, nous traversons le village et suivons l’indication Cala Moresca. La route goudronnée laisse la place à une piste en terre, puis devient subitement interdite à toute circulation. En contrebas cependant, une dizaine de CC stationne en bord de mer, face à l’île Fogarolo. Nous nous installons et profitons de notre première baignade. Après le repas, nous reprenons la piste et découvrons les deux criques suivantes, dont une à l’ombre d’une pinède. Vers 17h30, nous prenons les VTT pour rejoindre le village. Nous dégustons notre première gelatti, mais nous constatons manifestement, que nous ne respectons pas les habitudes locales.
Assoiffés, nous nous installons à une terrasse sur le port et attendons que le village sorte de sa torpeur. Nous dînons un peu plus tard dans une pizzeria avant de rejoindre notre bivouac à la nuit tombée. |
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Nous avons parcouru 20 km, 940 km depuis notre départ.
Après une bonne nuit, nous quittons Golfo Aranci en direction de Porto Cervo. La côte est très animée, les collines sont couvertes de villas et d’innombrables bateaux mouillent dans les criques. Nous visitons Porto Cervo durant une heure, puis nous reprenons la route en direction de Palau.
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Nous recherchons en vain un camping avec piscine, puis déjeunons sur la plage de la Saline à proximité du Capo d’Orso. Nous grimpons après le repas au sommet du cap. Nous escaladons des rochers aux formes fantastiques et la vue sur les îles est splendide. Nous reconnaissons le rocher à la forme d’ours décrit dans tous les guides.
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Peu après, nous reprenons la S133 sous la canicule. Nous effectuons pleins et vidanges sur l’aire de service de Tempio Pausania, parfaitement commode mais terriblement en pente.
la sortie de Sedini nous sommes déviés, tout comme l’année passée, par le village de Tergu. Quelques photos de l’église S. Maria di Tergu nous arrivons à Castelsardo peu après le coucher du soleil avec l’espoir de bivouaquer sur l’aire de service du port de plaisance. Hélas, le parking est maintenant interdit aux CC de 0h00 à 24h00, et nous ne tardons pas à constater qu’aucune solution de parking ne s’offre dans la localité. Tristes, nous ne pouvons que passer devant la pizzeria qui nous avait laissée un si bon souvenir l’année dernière.
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Nous poursuivons la route côtière jusqu’à Marina di Sorso, mais nous constatons très vite que chaque parking en bord de mer est très fréquenté et n’offre aucune possibilité de bivouac. Nous décidons de rejoindre Osilo. Après une traversée pénible de Sassari, nous atteignons l’aire de service. La malchance semble nous poursuivre car le village est en fête et le parking du stade partiellement occupé. Nous nous y installons néanmoins.
Nuit tranquille. Nous quittons Osilo après avoir réaliser pleins et vidanges
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Après une agréable baignade, nous déjeunons sous les pins à Porto Ferro où plusieurs solutions de bivouac se présentent près des falaises en bord de mer.
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En début d’après midi, nous rejoignons le Capo Caccia pour la visite de la grotte Neptune.
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Beaucoup de monde à l’intérieure de la grotte et nous devons atteindre la fin de la visite pour entendre le commentaire en français de la visite.
Nous quittons la fraîcheur de la grotte. La remontée des 656 marches sous la chaleur accablante est terrible. |
Nous passons la soirée à Alghero et dînons dans un restaurant sur le port. La climatisation de la salle montre ses limites, la chaleur est étouffante.
Après une dernière gelatti dans les ruelles de la ville, nous rejoignons le CC et dormons sur un des parkings bondés et sans intérêt que propose la localité.
Le CI a franchi le cap des 50 000 km, nous avons parcouru 1305 km depuis notre départ.
Après avoir vainement cherchés un supermarché, nous quittons Alghero en direction de Bosa. La route, dénommée SP105 dans la province de Sassari, puis SP49 dés son entrée dans la province de Nuoro longe une côte sauvage et abrupte. La mer est inaccessible sur une quarantaine de kilomètres, une clôture grillagée interdit d’ailleurs l’accès de part et d’autre de la route et protège la végétation et les plantations récentes. Peu avant Bosa, deux aires de services sont aménagées en bord de mer, la première près de la Torre Argentina et la seconde plage Abba Drucche.
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La montagne est en feu, deux hélicoptères tentent, au prix de rondes incessantes, d’arrêter les flammes.Nous nous ravitaillons à Bosa et revenons nous installer à S’Abba Drucche vers midi. La nuit est à 15€, mais les sanitaires, accessibles à tous les baigneurs, sont payants. Une zone réservée aux CC, surplombe la mer ; des allées circulaires sont aménagées en terrasses concentriques, et rendent le stationnement anarchique. Les CC italiens, il n’y a d’ailleurs que des Italiens, s’installent, selon la composition des équipages, en vis à vis, ou forment des U avec le déploiement du store pour unique soucis.
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En fin d’après midi, nous marchons en bord de mer en direction de la tour du Capo Maragiu. Un seul hélicoptère poursuit ses navettes et effectue son ravitaillement en mer à quelques dizaines de mètres de nous. La côte présente une succession de roches aux couleurs alternativement très blanches, rouges ou noires.
Enfin nous atteignons une petite crique de sable fin et nous offrons la baignade attendue. Sur le chemin du retour, Victor, qui ne veut toujours pas mettre ses sandales les pieds mouillés, glisse sur un rocher et marche sur des oursins…
En cette veille de 15 août et de grand week-end, beaucoup de Sardes s’installent en bord de mer et prépare leur couchage.
Nous avons parcouru 66 km ce jour, 1371 km depuis notre départ.