Année catastophique pour le ski. Nous sommes le 3 mars et nous n'avons qu'une journée au compteur pour la saison 2006-2007. Les prévisons pour les 5 jours à venir sont désastreuses, tempête de neige samedi, soleil dimanche et pluie en altitude pour le reste de la semaine.
Au lieu de se morfondre dans une station de ski, nous mettons en place un itinéraire de remplacement qui nous permettra de découvrir des lieux près desquels nous sommes souvent passés sans avoir pris le temps de les visiter.
Nous souhaitons néanmoins profiter de la journée du dimanche, aussi nous pensons à Verbier, station Suisse sur la route du San Bernardino. |
|
Nous passons la nuit sur l'aire de service de Verbier, au bord du torent et à deux pas du départ du télécabine.
La météo est conforme aux prévisions, le temps est magnifique.
|
Nous ne sommes pas seuls, hélas, à vouloir profiter de cette belle journée. Pour ne rien arranger, la partie haute du domaine est fermée suite à la tempête de la veille. L'attente aux remontées est insupportable.
Il fait doux, la neige se transforme rapidement.
Nous quittons, sans regret, Verbier vers 17h00. Nous nous passons la nuit sur une aire de l'autoroute A5 aux environs de Châtillon.
Première étape, le parc national des Cinque Terre. www.parconazionale5terre.it
Nous continuons sur l'autoroute et arrivons à La Spezia pour midi. Nous passons devant l'arsenal et poursuivons jusqu'à Portovenere.
Nous nous installons sur l'aire de service aménagée sur une des pointes avant d'arriver au village.
|
Nous passons l'après midi dans les petites ruelles de Portovenere.
|
Nous croisons une policière municipale. Nous lui expliquons que nous sommes installés sur l'aire de service. Elle nous établi un reçu et nous lui règlons 10€ pour la nuit avec électricité.
|
Des très hautes maisons multicolores de 7 à 8 étages sont construites sur le port.
|
|
Le soir venu, nous redescendons au village pour dîner dans une pizzéria. La nuit est très calme.
La découverte du Parc National se fait, entre-autre, grace à la ligne ferroviaire qui longe la côte et relie Gênes à La Spezia. Chaque village des Cinque Terre possède une gare, ce qui évite, quelque soit le sens du trajet, de faire la marche aller et retour.
Nous revenons à La Spezia pour prendre le train en direction du Parc National. Comme la veille, nous circulons dans la ville sans trouver de place de stationnement. Nous décidons de partir pour Monterosso et d'inverser le sens de la randonnée.
Nous avons fait le bon choix. La route pour rejoindre le village est longue et étroite, mais une fois sur place nous trouvons un parking en bord de mer où plusieurs CC se sont déjà installés.
|
|
L'office du tourisme est à l'intérieur de la gare. Nous achetons nos billets retour et prenons tous les renseignements nécessaires sur la balade ainsi que les horaires de trains.
Première étape, Monterosso - Vernazza. Le temps est gris et couvert. La balade est néanmoins très agréable.
Des jardins en terrasses sont cultivés de part et d'autre du minuscule sentier. Après 1h30 de marche, nous découvrons le magnifique village de Vernazza.
Nous achetons des panninis que nous mangeons sur le port. La bruine a fait son apparition. Nous marchons encore 1h30 et arrivons à Cornaglia. Le village surplombe la mer, un escalier monumental permet de descendre à la gare.
|
Nous apercevons Manarola, mais des éboulements ont rendu impraticable le sentier. Nous devons rebrousser chemin, rejoindre la gare de Cornaglia et attendre le train du retour. Nous sommes trempés.
Nous passons la nuit au bord de la mer.
La pluie n'a pas cessé de la nuit.
Nous quittons Monterosso et prenons la direction de Florence et le camping Michelangelo. www.ecvacanze.it Nous arrivons à Florence vers midi. Le camping se trouve Viale Michelangelo, sur une colline qui domine la ville, des arbres en fleurs délimitent les emplacements. |
|
Nous achetons les tickets de bus à l'accueil du camping et partons sous la pluie à la découverte du centre historique de Florence.
|
Nous débutons la visite par le Ponte Vecchio, puis celle du Palazzo Vecchio et de son musée.
Nous restons un moment sur la Piazza della Signoria à admirer ce véritable musée de plein air avant de rentrer au camping. Nous réservons la suite de la visite de Florence pour le lendemain en espérant retrouver le soleil...
A notre réveil, il ne pleut plus et le ciel est presque bleu.
|
Avant de reprendre le bus pour le centre, nous marchons jusqu'à la place Michelangelo, située un peu après le camping, afin de contempler le magnifique panorama sur le centre historique et le duomo. |
|
Piazza del Duomo, nous montons au sommet du Campanile di Giotto, visitons la cathedrale Santa Maria del Fiore (Duomo) ainsi que le Battistero.
|
|
|
|
Nous visitons également sur la Piazza Santa Croce, la Basilica di Santa Croce et le Museo della Fondazione Horne.
|
|
Nous traversons le fleuve Arno et pénétrons dans le quartier de l'Oltrarno.
|
Nous arrivons devant le Palazzo Pitti. La file d'attente est importante, nous renonçons à cette dernière visite et retournons au camping.
Nous quittons Florence par l'autoroute direction Bologne. Je sors avant Modena, direction Maranello pour une petite surprise, la visite imprévue du musée Ferrari.
Nous passons devant la toute nouvelle usine dessinée par Renzo Piano. Nous déjeunons à la sortie de Maranello, entre les arbres nous apercevons la piste de Fiorano.
|
Nous sommes presque seuls dans le musée, nous vivons vraiment un moment privilégié.
|
|
|
|
|
|
|
|
De temps à autre, une Ferrrari surgit, annoncée par son moteur reconnaissable. La plupart des salariés porte fièrement la combinaison rouge, on se croirait dans le padock de F1. |
Nous reprenons l'autoroute direction Trento. Nous la quittons à Bolzano pour prendre la S38 vers Merano. Nous sommes entrés dans la région du Trentin Haut-Adige, ce n'est pas encore l'Autriche, mais ce n'est vraiment plus l'Italie.
Nous cherchons un endroit de bivouac. Nous quittons la S38 et prenons la direction de Maso Corto, sans avoir vu d'indication de distance. Nous ne pouvons nous arrêter avant la station, nous passerons la nuit à 1800m.
Nuit très calme et froide. J'attends l'ouverture de l'épicerie pour acheter le pain du petit déjeuner. Les affiches dans les vitrines et les cartes postales représentent toutes la même image. Il s'agit de la photo d'ötzi, un squellette humain découvert au pied du glacier en 1991, et entouré depuis d'une malédiction très médiatisées...
|
|
Le temps est bouché, nous abandonnons nos envies de ski et redescendons dans la vallée de l'Adige.
Nous tentons en vain une alte à Schulderns. Les camping-cars ne sont pas bien appréciés ici, aucune raison de participer à l'économie locale.
|
|
Nous longeons le barrage de San Valentino avant d'entrée en Autriche. Un clocher est prisionnnier de la glace.
|
|
|
Nous traversons rapidement l'Autriche. Nous n'avons pas acheté de vignette pour l'autoroute, aussi nous n'empruntons que la route nationale jusqu'à la frontière Suisse.
Nous récupérons l'autoroute sitôt passé la fontière. Nous arrivons à la maison dans la soirée. Nous avons parcouru 1960km.