Nous quittons Poros et Céphalonie en fin de matinée, après avoir complété nos réservoirs sur le port.
La mer est très agitée, les voiliers restent sagement au port.
Les capitaines de ferry font preuve de réelles compétences pour accoster dans ce minuscule port. Alors que nous quittons le quai, 3 Grecs tentent d’amarrer un voilier secoué par les flots. |
Nous sommes en mer. Je suis seul sur le pont, lorsque j’entends des hurlements à tribord…Un homme fait des grands gestes, debout sur son voilier qui fonce droit sur nous…Immédiatement, deux marins s’empressent de mettre une chaloupe à la mer.
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Le vent est trop fort, impossible de descendre l’embarcation le long de la coque du navire. De plus, l’homme ne semble pas vouloir abandonner son voilier. Le ferry tourne autour du bateau. J’aperçois un second homme qui écope, visiblement le voilier est victime d’une voie d’eau…
Maintenant, tous les voyageurs ont compris la situation, l’agitation gagne. Le commandant demande le calme par appel radio…
Une vedette arrive. L’homme attrape la corde envoyée, le sauvetage est en bonne voie. Nous reprenons notre route, nous avons perdu une bonne heure.
Nous déjeunons sur le port de Kilini, il est passé 14h00.
Reprenant la route, nous sommes soudain arrêtés par un immense bouchon. Nous doublons plus d’une centaine de bennes de tomates attendant devant la conserverie…impressionnant. |
Nous nous ravitaillons dans un hypermarché agréable et moderne à la périphérie de Pirgos avant de rejoindre Olympie.
Nous traversons la ville, apercevons le site antique, puis revenons au centre. |
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Un parking tout neuf, en contrebas de la ville, financé par les fonds FEDER, semble nous être destinés. D’ailleurs 6 Laika, dont 3 Ecovip 2.1 y sont déjà installés…Nous sommes au dessert, lorsqu’un policier se présente, immédiatement accueilli par nos voisins italiens…Le policier quitte les lieux, les palabres avec le fonctionnaire semblent avoir portées leur fruit…Notre homme réapparaît soudain, accompagné de son supérieur. Cette fois, il faut plier bagages !
Nous restons quelques instants à la sortie d’Olympie, près d’un carrefour en bord de route, puis revenons sur Olympie.
Nos voisins Italiens se sont regroupés et stationnent devant la caserne des pompiers… Nous bivouaquons en compagnie d’un Challenger, à la sortie de la ville, devant la gare…celle-ci est à vendre !!! |
Nous avons parcouru 88 km
Nous débutons la journée par la visite du musée. Les 2 énormes frontons du temple de Zeus sont installés de part et d’autre de la plus grande salle. Le site est daté de 500 av JC. Les premières fouilles ont débutées en 1829. Toutes les pièces retrouvées ont pu être restaurées et les frontons reconstitués grâce aux écrits de Pausanias.
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La salle du fond à droite ne contient qu’une seule statue, l’Hermès de Praxitèle, daté de 340 av JC, qui trônait dans le temple d’Héra.
Nous traversons le parc et pénétrons dans le site archéologique. Les descriptions du GDR suffisent à reconnaître les différents bâtiments. Les ruines du temple de Zeus sont impressionnantes…
D’énormes colonnes gisent de part et d’autre du socle, renversées par les tremblements de terre successifs.
La fondation de la statue de Zeus, une des sept merveilles du monde, d’or et d’ivoire et haute de 12m, est parfaitement visible…
Le temps se dégrade depuis deux jours. Le ciel est de plus en plus couvert. Nous terminons la visite d’Olympie sous la pluie !
Nous reprenons la route, direction les Météores. Nous déjeunons à Rhion, au pied du pont achevé pour les JO de 2004, qui permet de franchir le détroit de Corinthe. Sa longueur est de 2252 m, ses piles sont en forme de flammes olympiques.
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Nous roulons maintenant sous la pluie. Nous passons à Ioannina vers 20h00. Nous contournons la ville et longeons le lac. La route nous offre une vue magnifique sur le grand lac avec une petite île.56 kilomètres séparent Ioannina de Métsovo. La route est une véritable route de montagne.
Les travaux de L’Egnatia Odos sont partout présents. L’inauguration semble encore bien loin…
Le ciel n’est plus gris, les rayons du soleil couchant percent de temps à autre de gros nuages. Un ciel irlandais.
Nous quittons la E92 pour rejoindre Métsovo. Un panneau interdit le stationnement des caravanes dans tout le village. Nous descendons la rue principale. Celle-ci est étroite, de plus la plupart des maisons de pierres ont des débords en bois de façade ou de toit. Aucun bivouac possible ici, nous faisons demi-tour sur la place et quittons Métsovo.
Nous passons la nuit, à quelques kilomètres, sur le parking de la station de sports d’hiver en compagnie de 3 cc. Nous sommes à 1200m.
Nous avons parcouru 422 km.