Cette fois, nous ne quittons Chenebier que le samedi vers 14h30, car nous devons récupérer Rom à la colo de Lamoura à 18h00.
Il est plutôt 18h30 lorsque nous arrivons au centre. Les sacs attendent devant de la porte.
Nous passons la frontière et dînons en Suisse à la Givrine, au bord de la petite voie ferrée. Nous rejoignons les bords du lac Léman à Nyons, en plein festival, Luke et Franz Ferdinand sont à l’affiche. |
Le tunnel du Fréjus est fermé, le Mont-Blanc est saturé. Nous choisissons le San Bernardino. Choix judicieux, il n’y a personne. Durant quelques minutes, je redoute même la fermeture du tunnel la nuit… Nous passons Aoste et stationnons pour le reste de la nuit sur l’aire d’autoroute de Châtillon.
Nous arrivons à Ancône vers 15h30. Nous prenons place à bord du Olympic Champion. Nous voyageons en open deck, le raccordement électrique est prévu.
Nous avons parcouru 1 100 km.
Nous débarquons à Igoumenitsa à 8h30 heure locale. Néanmoins, une seule chose nous préoccupe, et c’est seulement en arrivant vers Ancône que nous nous sommes aperçu de notre oubli… Le GDR Grèce continentale est resté à Chenebier, sur ma table de nuit. Première idée : repérer les Français quittant la Grèce et essayer de racheter le précieux guide. Peine perdue, les touristes abordés par Isa ne veulent pas se séparer de ce souvenir de vacances.
Nous quittons le port et parcourons Igoumenitsa à la recherche d’une librairie. Finalement, nous revenons au terminal du nouveau port et dénichons le guide ; il est à 26€, je l’avais acheté à 12€…
Nous quittons Igoumenitsa par le sud, direction Parga. Nous laissons la E55 à Plataria et prenons la petite route blanche du bord de mer.
Nous déjeunons au bord de la plage. Quelques CC sont installés, certainement depuis plusieurs jours, au milieu de petits palmiers fraîchement plantés…
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Nous poursuivons jusqu’à Sivota. La côte est superbe. Plusieurs îles, couvertes d’une abondante végétation, sont à portée de pédalos du petit port.
Nous marchons une bonne demi-heure sous la canicule pour rejoindre la plage de l’îlot de Mourtéméno. Pour notre premier bain, la température de l’eau est exceptionnelle… |
Nous profitons des douches du club tout proche avant de retourner sur le port.
Il est 15h30 lorsque nous nous installons à la terrasse du resto Georgios Family. Le rythme des vacances est pris !
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Nous visitons Parga en début de soirée. Nous grimpons jusqu’à la citadelle avant de prendre un dernier bain au soleil couchant. Nous passons la nuit stationné en bord de la route principale. Nous avons parcouru 58km.
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Nous reprenons la E55 en direction de Prévéza. Nous franchissons le tunnel qui permet de traverser le golfe d’Arta et rejoignons Leucade. Beaucoup d’activité en cette fin de matinée dans la ville de Leucade. Nous reportons la visite de la ville. Quelques courses au Lidl, puis nous continuons par la côte est en direction de Nydri.
Le nord de la côte présente peu d’intérêt. En revanche, la baie de Nydri est exceptionnelle.
Nous quittons la route principale pour Poros, puis descendons jusqu’au port. La traversée du village est délicate, puis la descente étroite et très raide.
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De retour de son stage de plongée au Frioul, Vic nous a appris le terme de PMT (palmes, masque et tuba). Romain et moi optons pour cette activité en ce début de matinée.
De retour au camping, Vic et Romain profitent, seuls, de la belle piscine. Nous les rejoignons quelques instants, avant le poursuivre notre route. Avant de partir, nous effectuons le plein d’eau devant l’accueil du camping ; le CC est en forte pente, pas évident de remplir les réservoirs. Quant aux vidanges, rien n’est prévu pour les CC.
Nous revenons sur la route principale, et l’abandonnons aussitôt pour rejoindre Sivota.
Sivota devait être un port de pêcheurs blotti au fond d’un petit fjord.
Cette situation géographique en fait aujourd’hui un lieu de mouillage apprécié par tous les voiliers de passage. |
Il fait toujours très chaud, lorsqu’un vieux Grec en mobylette nous aborde pour nous proposer ses tomates. Une brève hésitation et notre homme a déjà rempli son sachet de 8 tomates, tout juste 2kg pour 4€…
Baignade sur la petite plage caillouteuse, avant de dîner sur le port. Nous passons la nuit la plus calme de notre séjour en Grèce.
Nous avons parcouru une quinzaine de kilomètres.
Nous arrivons à Vassiliki pour midi. Nous effectuons une reconnaissance de l’embarquement pour Céphalonie. Aucune inquiétude, 3 liaisons par jour sont assurées. Les billets sont vendus sur le port, 1h30 avant le départ, et il ne semble pas y avoir bousculade.
Nous allons à la plage et déjeunons vers 14h00.
Nous remontons au nord jusqu’à Kolmilio pour atteindre la pointe sud-ouest de l’île.
Nous laissons la route ‘’à l’embranchement sous les pins ‘’ et descendons à Porto Katsiki. Comme souvent, l’idéal serait de ne croiser personne…
Nous garons le CC en bord de route, dans la première épingle surplombant la falaise…
La mer, décrite comme souvent agitée, est calme et limpide. Les galets de la plage sont d’une rare blancheur.
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Nous quittons la plage et roulons vers l’extrémité de la pointe à la recherche d’un lieu de bivouac.
La route se rétrécie, le CC frotte de tous côtés. Avant de redescendre sur le monastère Aghiou Nikolaou, une patte d’oie offre une place idéale. Nous nous y installons. Alors que nous dînons, un berger passe avec son troupeau de brebis, puis repasse quelques instants plus tard…Avant la nuit, le troupeau passe à nouveau…
Il est 1h00, je suis réveillé et je n’arrive pas à retrouver le sommeil. La chaleur, les allers et venues du berger, l’isolement du bivouac, autant d’éléments qui me deviennent insupportables…
Nous avons parcouru 62 km.
Au pied de cette immense falaise, les premiers rayons de soleil n’atteignent la plage que vers 10h00. Romain et moi profitons encore quelques instants de cette magnifique plage.
Nous quittons Porto Katsiki avant l’arrivée des vendeurs de miel.
La route étroite serpente au milieu des cyprès. Nous descendons sur Kalamitsi et arrivons sur la belle plage de Kathisma.
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Mer puis piscine le temps d’un verre dans un des nombreux bars de plage…Nous déjeunons vers 14h00.
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Sur la route de Leucade, nous nous arrêtons à Aghios Nikitas, minuscule village à flanc de colline descendant sur la mer.
Nous grimpons un sentier très pentu en haut du village et tombons en arrêt devant l’immense plage Mylos…Hélas nous avons oublié les maillots…
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.Nous arrivons à Leucade vers 18h00. Nous nous installons sur la plage, à côté de 2 CC, au pied d’un ancien moulin.
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Nous dînons à la Light House Tavern, une petite taverne familiale sous une treille à l’écart de la rue commerçante. Les façades des vieilles maisons en bois ont été consolidées avec des tôles ondulées ce qui donne à l’ensemble un air exotique qui me rappelle Cayenne…
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Le nombre d’église semble hors de proportion avec la taille de la ville, pourtant chacune d’elles bénéficie d’une affluence permanente et soutenue.
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La nuit est tombée. Nous pourrions pourtant rester encore longtemps à flâner dans ces agréables ruelles.
Nous reprenons les vélos. Quittant les lumières de la ville, nous sommes plongés en pleine obscurité. Nous sommes aveuglés par les phares des voitures que nous croisons et sommes invisibles pour les automobilistes qui viennent dans notre dos.
Nous longeons la route des plages sans reconnaître notre itinéraire et cherchons en vain le moulin. Désemparés, nous revenons sur nos pas en scrutant la plage. Nous retrouvons finalement le CC ; Plus aucun camping-car sur la plage, la police touristique a fait sa ronde durant notre absence, pour preuve le billet laissé sous l’essuie-glace…
Il est 23 heures, nous décidons néanmoins de dormir sur place. |
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Nous regagnons Nydri par Karia et l’intérieur de l’île. Le paysage est magnifique. La descente sur Nydri offre une vue de carte postale de la baie.
Peu avant Nydri, nous bifurquons pour rejoindre les cascades de Rahki.
La rivière est asséchée. Nous remontons sans conviction le lit de la rivière et découvrons avec surprise une succession de cascades.
Nous retrouvons Vassiliki en début d’après midi. Le bateau de 18h00 est complet. Nous réservons le premier départ du lendemain et nous installons sur le port pour la nuit.
Le vieux Grecs à la mobylette réapparaît soudain ; cette fois nous ne lui prendrons pas de tomates !!!
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