Nous avons passé une excéllente nuit.
Nous prenons la route du Capo Carbonara ; la côte est parsemée de petites criques , souvent envahies par d'innombrable camping-car installés pour plusieurs jours. Ces endroits doivent être de formidables étapes hors saison.
Nous déjeunons sur le parking d’une des plages du cap à l’ombre des chênes liège. Les plages sont superbes et demeurent très sauvages. |
Nous reprenons la route vers le nord. Nous rejoignons la S125 à S.Priamo et roulons jusqu’à Tortoli. Nous visitons le port d’Arbatax, juste le temps de prendre quelques photos des roches rouges et de la curieuse ouverture carrée, devant laquelle de jeunes Sardes rivalisent de plongeons. Nous préférons, quant à nous, nous baigner un peu plus loin sur une plage de sable.
Nous quittons Arbatax vers 17h30 et prenons la direction de Dorgali. Nous traversons Baunei, un village de maisons blanches à flanc de montagne avant d’entrer dans le Parco del Gennargentu.
|
|
|
Les 64 km de montagne sont magnifiques. Nous empruntons un immense pare éboulis. Le col culmine à 1017 m. Peu de circulation, quelques chèvres en bord de route, un mouflon.
Nous arrivons à Dorgali vers 19h00. La ville étagée sur la colline est inaccessible en CC. Quelques commerçants installés sur la route de contournement au dessus du village ont organisés des aires de services sur leur parking. Nous n’avons aucune envie de nous entasser dans ces endroits. La mer, que nous n’apercevons pas est toute proche. Il nous suffit de traverser la montagne par un tunnel et de descendre en bord de mer, à Cala Gonone. La station interdit le stationnement des CC sur toute la commune. Nous traversons le village et longeons la côte par la corniche. La route est un cul de sac. Nous dînons sur un parking en bord de mer, puis partons en direction de Nuoro à la recherche d’un endroit de bivouac.
Il est très tard et aucune possibilité de stationnement ne se présente. Nous arrivons à Nuoro et cherchons l’aire de service. Aucune indication, au bord de la crise de nerfs, nous la trouvons enfin, en revenant sur nos pas, à l’entrée de la ville.
La nuit est très calme. Nous profitons de cette aire magnifique pour compléter nos réserves.
Romain aide à la manœuvre, lorsque soudain je vois dans le rétroviseur, sa jambe s’enfoncer dans le regard de vidange. Panique, son tibia ne peut être que cassé…
Il est tout blanc et souffre beaucoup. Par chance, il ne s’en tire qu’avec un gros hématome.
|
Lorsque nous quittons Nuoro, nous apercevons le panneau indicateur de l’aire de service. Il est tout à fait invisible en arrivant de nuit.
Nous montons visiter le village d’Orgosolo, connu pour ses murs peints aux cours des années soixante. Le village serait la patrie des nombreux bandits sardes. Les hommes rencontrés aux détours des ruelles donnent le change aux touristes...
|
|
|
Nous déjeunons au Ristorantino Masiloghi, à Oliena, un resto sympa aperçu la veille lors de notre soirée galère et indiqué dans le petit futé. Il nous en coûte tout de même 85,00 €.
A Orosei, nous prenons la direction Marina di Orosei et nous installons sous une pinède au bord d’un petit fleuve. Un pont donne un accès direct à la plage.
Nous prenons les vélos et revenons sur Orosei. Quelques courses, visite de la ville et traditionnelle gelatti avant de revenir au CC pour passer la nuit dans ce lieu magnifique. |
Dorgali, que nous n’avons pas eu l’occasion de visiter, n’est qu’à une vingtaine de kilomètres. De plus le Petit Futé vante le savoir-faire des artisans. Il ne nous en faut pas plus pour décider de revenir sur nos pas.
Nous passons devant une carrière de marbre. Nous restons quelques instants à regarder les énormes blocs sciés dans la roche.
|
Nous laissons le CC sur un parking au bord de la SS125, prenons les vélos. Le village de Dorgali est construit à flanc de colline ; nous descendons rapidement vers le centre et imaginons tout de suite les efforts qui seront nécessaires au retour. Peu de boutique en fait, mais nous trouvons tout de même ce que nous étions venus chercher.
Nous reprenons la route pour Olbia. Notre heure de départ est prévue le lendemain matin et nous arrivons à Livorno dans la soirée. Quant à moi, je prends le train à Hyères dimanche matin… A bien y réfléchir, le programme parait très tendu.
Nous arrivons au port d’Olbia vers 16h00 et tentons de modifier notre retour.
Sans difficulté, nous trouvons à embarquer immédiatement, et mieux encore, nous arriverons à Genova ; un hic tout de même, nous n’avons pas de couchette et sommes les derniers à rejoindre les ponts...
Nous passons une nuit atroce, allongés sur la moquette d’un bar, délimitant notre territoire à l’aide des fauteuils…De plus, la climatisation maintien une température très fraîche et nous n’avons aucune couverture. Nous dormons très peu et par épisode.
Nous arrivons enfin à Genova. Nous gagnons l’autoroute et filons vers la frontière. Sitôt cette dernière franchie, nous quittons l’autoroute et grimpons au village de Ste-Agnès, guidé par mes souvenirs d’enfance de tartes au citron…
Fatigués par notre nuit, puis par la succession de tunnels sur l’autoroute, nous apprécions que mieux notre repas au Logis Sarrasin. |
Nous reprenons la route et arrivons à St-Tropez en début de soirée. Balade dans les ruelles et glaces sur le port avant de rejoindre l’aire de service à l’extrémité de la plage de Pampelone.
Souhaitant quitter l’aire de service avant la mise en place de la barrière, je me lève vers 7h00 et pars en direction de la Bastide Blanche. Après avoir parcouru quelques kilomètres sur une petite route goudronnée, je me trouve soudain face à un chemin de terre, raviné par les pluies récentes, de forte pente. Je n’ose m’y engager, de peur de ne pouvoir gravir cette côte au retour.
|
Je décide de faire demi-tour sans demander l’aide d’Isa. Erreur fatale, je viens de heurter le talus. Je descends immédiatement pour constater les dégâts : le porte-vélo n’a pas résisté, le dernier rail est hors d’usage et les roues du vélo de Rom sont pliées…Nous laissons finalement le CC sur le parking de la coopérative viticole de Ramatuelle et rejoignons la plage de l’Escalet à vélo. Nous les y laissons, et marchons jusqu’à la plage de la Brillante.Nous restons quelques heures sur cette plage. Un magnifique Yacht mouille devant nous.
Nous rejoignons Giens et le camping de la Presqu’île en fin d’après-midi.
Il est temps de se séparer, je prends l’autobus en direction de la gare.
Je retrouve ma petite famille après une semaine de boulot et arrive relativement reposé par la nuit en couchette. Isa m’attend au volant du CC. La semaine au camping n'a pas été de tout repos. Un orage a éclaté la première nuit et le petit escalier à côté du campin-car s'est soudain transformé en torent...Pas de dégât, mais une grosse panique!
Nous laissons le CC à la Tour Fondue et passons la journée à Porquerolles.
Le temps s’est bien dégradé durant cette semaine et je ne retrouve pas le grand beau des vacancesVers 18h30, nous retrouvons le CC et prenons le chemin du retour. Nous passons la nuit sur le parking de Laveyron, au bord du Rhône. Nous retrouvons Chenebier le dimanche en fin d’après midi, il est temps de penser à la rentrée…