La côte Ouest de la Sardaigne

Mardi 13 août 2002

Nous débarquons vers 10h00. La traversée est très longue, mais rester installés à bord du camping car est vraiment très agréable. Nous quittons immédiatement Olbia pour Santa Teresa di Gallura, en évitant la Costa Smeralda.

Beaucoup de panneaux de restrictions à l’encontre du camping caristes sont implantés à l’entrée du village.

Nous trouvons à stationner près du centre. Nous prenons les vélos pour visiter Sta Teresa un peu avant midi.

Nous mangeons une glace, sur la place du village, mais manifestement notre comportement n'est pas conforme aux habitudes sardes.

La plage du village est bondée. Nous préfèrons aller en direction du Capo Testa. Nous trouvons là-bas une petite plage, un peu moins fréquentée, mais vraiment difficile d’accès.

Nous reprenons le CC et longeons la côte en direction de La Costa Paradisio. Nous nous arrêtons quelques instant à Isola Rossa, avant de rejoindre Castelsardo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous stationnons sur le parking du port de plaisance au pied du village.

Nous rencontrons les pires difficultés pour dénicher un restaurant ; notre obstination est néanmoins récompensée et nous dînons dans une excellente pizzeria, des pizzas à la pâte qui nous rappele celle de la tarte flambée.

 

 

 

 

 

Mercredi 14 août 2002

Avant de reprendre la route, nous retournons à Castelsardo et sillonnons les petites ruelles au pied de la citadelle. Nous visitons également les boutiques d’artisanat Sardes. Nous achetons un panier à linge en rotin.

Aucun service n’est disponible sur l’aire du port de plaisance. Ravitailler est devenu nécessaire, aussi nous nous dirigeons vers l’aire indiquée la plus proche, celle d’Osilo. La route S132 qui mène à Perfugas est coupée et nous devons rebrousser chemin devant le rocher de l’Elephant. La déviation nous mène à Tergu, puis nous rejoignons Nulvi par une piste en terre. Nous arrivons enfin à Osilo, et effectuons plein et vidanges.

 

L’aire de service est très rustique, le pas du robinet est énorme, aucun raccord n’est adaptable ; nous devons faire le plein à l’aide du jerrican qu’il faut remplir à l’intérieur d’une niche en maçonnerie

Nous arrivons à Stintino, stationnons près d’autres CC sur un immense parking en bord de plage. Nous déjeunons à 17h00, après la baignade. Nous décrochons les VTT, et partons pour le Capo del Falcone. Nous prenons le temps d’une halte à Stintino avant d’atteindre le cap et la Spaggia di Pelosa. Nous revenons au CC à la nuit tombante, après une balade d’une bonne vingtaine de km…

 

Jeudi 15 août 2002

Nous avons passé la nuit au bord de la plage. Romain et moi en profitons pour prendre un petit bain au réveil…très frais tout de même…
Victor réveillé par notre douche est un peu furieux…

En route pour Alghero, nous faisons un détour par Argentiera. Les anciens bâtiments de la mine d’argent, dont l’extraction a cessé en 1962, sont encore bien présents, et donne un air de décor de cinéma. Nous faisons le plein d’eau à une fontaine du centre du village.

Nous retrouvons la foule estivale et les embouteillages en arrivant à Alghero. En ce jour férié, les pinèdes du golfe de Porto Conte et de la rade d’Alghero font le bonheur des familles Sardes. Nous allons à la plage nous aussi.
Après déjeuner, nous mettons à la recherche de l’aire de service du Parco Naturale di Monte Ricciu, dont les mérites sont vantés dans toutes nos sources. Après plus d’une heure de recherche, nous renonçons à cette étape.
Nous visitons la ville à vélos à l’heure de la sieste. Nous longeons les remparts avant de rejoindre le centre ville. Les boutiques de corail se succèdent les unes aux autres, la couleur dominante des ruelles est le rouge orangé. La foule envahie peu à peu les rues et nous sommes rapidement contraints de mettre pied à terre. Nous dînons d’une pizza médiocre et de quelques frites. Nous retournons au cc, l’avenue du front de mer est méconnaissable, elle a fait place à un immense marché.

Il se fait tard, nous décidons de retourner à Osilo. C'est un peu loin, mais là-bas nous sommes assurés de passer une bonne nuit.

Vendredi 16 août 2002

Nous passons effectivement une nuit très calme. Nous effectuons plein et vidanges avant de redescendre vers Sassari. Nous visitons la ville à vélo, puis déjeunons au Mc Do proche du centre commercial.

Nous prenons la direction de la péninsule de Sinis par la SS131, la Via Carlo Felice, la route à 4 voies qui relie Porto Torres à Cagliari.

Nous quittons la voie rapide pour visiter la Chiesa della Santissima Trinita di Saccargia (l’église de la Sainte Trinité de la vache sacrée !)

 

la plus belle des églises romanes de l’île ; la façade est en calcaire blanc et en basalte gris foncé.

   
Nous quittons une nouvelle fois la Via Carlo Felice à hauteur de Bonnanaro pour rejoindre le village de Borutta et la basilique de San Pietro di Sorres

Nous faisons une halte au nuraghe di Santu Antine, un imposant monument qui se trouve au début de la vallée des nuraghi.

Nous arrivons sur le parking de la plage Is Arutas. Nous passons la fin de l’après midi sur la plage de sable blanc formé de gros grains de quartz. Une île se trouve face à nous, au nom amusant qui plait bien aux enfants, I. di Mal di Ventre…

Samedi 17 août 2002

Beaucoup de CC ont passé la nuit sur le parking de la plage. Vers 8h30, la police municipale arrive et nous indique que nous devons quitter les lieux…

Nous rejoignons l’extrémité de la péninsule, San Giovanni di Sinis. Nous allons à la plage en VTT.

Nous prenons la direction de Cabras et cherchons l’aire de service communale indiquée dans la liste du site italien camperoneline.it. Nous trouvons finalement les restes de cette aire à l’ombre d’eucalyptus, mais totalement en friches. Un robinet suffit à notre bonheur.

Nous déjeunons au bord de l’étang de Cabras, avant de poursuivre vers le sud.
Nous traversons Arborea, puis Guspini. De Guspini à Iglesias, la route s’élève et traverse des forêts de chênes liège sur une cinquantaine de kilomètres. Nous faisons néanmoins quelques crochets.

Nous descendons à Portixeddu et Buggeru, où nous avions espéré un instant passer la nuit sur l’aire de service, avant de constater que cette dernière, située à l’extrémité d’une longue plage, était absolument bondée.

Nous passons également devant le temple d’Antas juste avant de redescendre sur Iglesias. Nous stationnons pour la nuit sur un grand parking à l’entrée de Fontanamare.

Dimanche 18 août 2002

La nuit n'a pas été très calme, de nombreux Sardes profitant du parking pour se regrouper et discuter sous les lampadaires. De plus, le parking est payant pour la journée, il nous faut partir avant 8h30.

Nous suivons la route qui longe la côte par Nebida jusqu’au village de mineur de Masua. La route surplombant la mer est magnifique. La mine de Porti Flavia, à ciel ouvert et creusée dans la falaise, donne sur la mer. Un îlot calcaire lui faisant face porte le nom de Pan di Zucchero.

Nous prenons la S130 en direction de Cagliari, où nous arrivons vers 11h00. Nous cherchons la Piazza del Carmine où se tient tous les dimanches matin, selon le Petit Futé, le marché de l’artisanat. Nous ne découvrons qu’une ville déserte aux rideaux baissés. Il fait très chaud. Nous quittons Cagliari et roulons vers le sud en direction de Pula. Il y a énormément de monde sur les routes et près des plages. Epuisés, nous nous engageons dans un chemin de terre le long de la route de la Costa del Sud pour déjeuner à l’écart de la foule.

Nous redescendons en fin d’après midi à la merveilleuse plage de Chia, au sable doré et à l’eau turquoise. Nous passons la soirée à Pula, puis passons la nuit sous les palmiers de la plage de Pula.

Lundi 19 août 2002

Nous passons une excellente nuit. Nous sommes cependant réveillés assez tôt par le petit tracteur qui nettoie et ratisse la plage.

Pula est un labyrinthe, le sens de circulation change deux fois par jour, à l’heure de la passegiata.

Nous retrouvons le pressing aperçu la veille et déposons notre linge. Nous retournons à Cagliari visitons la ville à vélo. La ville est aussi morte que la veille…


En début d’après midi, nous regagnons les plages de Chia. Nous effectuons plein et vidanges, pour 11€, sur une aire de service privée, un véritable camping réservé aux CC. Nous revenons à Pula peu avant 19h00 et reprenons notre linge, tout propre pour 9,50€.

Nous profitons de la soirée pour rejoindre Villasimius. La nuit est tombée. La route est sinueuse et lente, le panorama semble être magnifique…Nous arrivons enfin à Villasimius. Nous stationnons entre deux CC sur un petit parking proche du centre ville. Nous effectuons l’aller et retour de l’unique rue commerçante envahie par la foule. De retour après la traditionnelle gelatti, nous découvrons, sur le pare-brise, la copie de l’arrêté municipal nous invitant à quitter les lieux.

Après quelques kilomètres dans la nuit, nous trouvons enfin une place, au bord d’un chemin de terre descendant vers la mer.