Bruxelles Pentagone

Mercredi 16 et jeudi 17 mai 2012

Ce nouveau pont de l'Ascension est l'occasion pour nous de retourner en Belgique et d'en découvrir enfin la capitale. Nous quittons la maison le mercredi soir et roulons environ 200km avant de sortir de l'A31 pour nous arrêter pour la nuit à Autreville, au bord de la Moselle.

Nous reprenons la route à l'aube et arrivons à Bruxelles un peu avant midi. Nous n'avons pas trouvé de camping à proximité de la ville au cours de nos recherches et décidons de tenter notre chance vers l'Atomium, tout au nord de l'agglomération, en espérant pouvoir stationner le temps d'une première visite. www.bruxelles.be

Quelques places sont libres le long des allées devant l'Atomium, cependant je remarque plusieurs CC garés derrière une haie d'arbres, au fond d'un grand parking payant.

Le tarif n'est pas très élevé, 5€ pour 24€, en revanche un panneau indique clairement que l'accès est interdit aux camping-cars...

Nous osons passer outre cette interdiction et rejoignons les autres CC, le porte-à-faux du Bavaria entièrement engagé dans l'espace vert, à la limite des arbustes.

 

La station de métro Heysel est à deux pas du parking; nous déjeunons dans le CC puis partons pour le centre ville.

 

Nous prenons un aller et retour à 3.50€ avec la ligne 6 et descendons à la station Yser. Premier objectif, rejoindre le Centre belge de la Bande Dessinée, rue des Sables.

Nous descendons le boulevard Emile Jacquemain, puis bifurquons dans la rue Saint-Michel pour nous retrouver sur la très belle place des Martyrs.

La rue des Sables est à deux pas, nous apercevons la façade de cet ancien magasin reconverti en musée au milieu de cette rue très quelconque.

Le Centre Belge de la BD occupe le magasin du grossiste en textile Charles Waucquez. Il a été conçu par l’architecte Victor Horta, dans style Art Nouveau, au début du XIXème siècle et fut inauguré en 1906. A la fin de cette activité, il fut laissé à l'abandon jusqu'au lancement du projet de réhabilitation au milieu des années 80, ayant pour but d'y installer le musée de la Bande Dessinée. Le 6 octobre 1989, le Centre belge de la Bande Dessinée était ouvert au public. www.cbbd.be

Alors qu'Isa prend un grand plaisir à découvrir les expositions, je suis, pour ma part, beaucoup plus intéressé par l'architecture de ce véritable chef d'oeuvre.

Les nouvelles techniques de production du fer et du verre apparues à la fin du XIXème révolutionnent les modes constructifs. Les piliers de fonte remplacent les murs, les couvertures laissent la place à d'audacieuses verrières et libèrent d'immenses espaces baignés de lumière.

Nous quittons ce bel endroit et montons les escaliers au bout de la rue des Sables pour atteindre le boulevard Pacheco. A cette intersection, nous tombons nez à nez avec une connaissance, le fameux Gaston.

31 - Statue Gaston Lagaffe, boulevard Pachéco - rue des Sables, Franquin, 1996

Du rond-point, nous remontons le boulevard Berlaimont. Sur 200m, nous longeons l'horrible bâtiment de la Banque de Belgique, presque aussi long que le boulevard lui-même... Architecture radicalement à l'opposé de celle d'Horta...

Nous arrivons sur le parvis boisé de la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule. Curieusement, juste à côté de la cathédrale, un énorme bâtiment récent semble vouloir rivaliser avec elle...

Avec ses façons de contreforts, de culées, de gargouilles et ses soubassements semblant édifiés sur d'anciennes constructions, cet immeuble fait preuve d'une grande originalité... A n'en pas douter, les polémiques ont dues être violentes au moment des travaux... La cathédrale est fermée, nous continuons par la rue de la Montagne en direction de la Grand Place, nous sommes entrés dans l'Ilot Sacré.

Rue du Marché aux Herbes, nous pénétrons dans les galeries royales Saint-Hubert. www.grsh.be

Véritable centre commercial avant l'heure, cet ensemble de plus de 200m de long, inauguré en 1847, renferme une soixantaine de boutiques de luxe, deux théâtres, un cinéma et une centaine d'appartements privés, repartis de part et d'autre d'une immense verrière. Trois galeries forment cet ensemble : la première, la plus longue et celle par laquelle nous entrons, la galerie de la Reine, de la rue du Marché aux Herbes à la rue des Bouchers, la seconde, la galerie du Roi, de la rue des Bouchers à la rue d'Arenberg, et enfin une dernière, la plus courte, perpendiculaire à cette dernière, la galerie aux Princes.

Nous sortons des galeries et accédons à la Grand-Place par la rue de la colline.

Inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, la Grand-Place est la place centrale de la ville, considérée comme l'une des plus belles au monde. Presque entièrement détruite par les Français en 1695, la place a été reconstruite en quelques années, plus belle encore.
Hôtel de Ville la Maison du Roi la maison de la Brouette

Les principales maisons de la place : au sud-ouest, l'Hôtel de Ville, avec sa tour haute de 90m, seul témoin de la construction initiale. Malgré les apparences, les deux corps de bâtiments de part et d'autre de la la tour ne sont pas symétriques et il est amusant de chercher les différences façon jeux des 7 erreurs...

A gauche de l'Hôtel de Ville, un ensemble de maisons de corporations, dont celle des Brasseurs. Au sud-est, l'unique façade de la Maisons des Ducs des Brabant dissimule un ensemble de 7 maisons.

la maison des Brasseurs

Au nord-est, la maison du Roi abrite le musée de la ville, enfin au nord-ouest, un ensemble de sept maisons, parmi lesquelles la maison du Roy d'Espagne ancienne maison de la corporation des Boulangers qui abrite une taverne, à l'étage de laquelle nous prenons le temps de déguster une kriek tout en admirant cette merveilleuse place. www.roydespagne.be

Nous quittons la Grand-Place par la rue de l'Etuve, histoire d' aller jeter un coup d'oeil à l'incontournable d'une première visite de Bruxelles, le célèbre Manneken Pis.

Au-dessus d'une fontaine à l'angle des rues de l'Etuve et du Chêne, il est impossible de le louper malgré sa taille minuscule, tant l'attroupement de photographes est important...

 

Nous revenons sur nos pas et dînons au café Arcadi rue d'Arenberg, à la sortie de la galerie du Roi. Adresse répertoriée dans le GDR, service rapide, décor sympa et excellentes tartes aux légumes.

Fin d'une première journée à Bruxelles, nous reprenons le métro et revenons au Heysel.

Le parking est maintenant complet. Il se vide à la fin des séances du Kinepolis.

 

 

 

Nous avons parcouru 310km ce jour, 510km depuis notre départ.