Gorges du Dades

Vendredi 31 décembre 2004

Dernier jour de l’année. Les gorges du Dadès et du Todra sont au programme. Le ciel est couvert lorsque nous quittons l’hôtel.

116 km séparent Ouarzazate de Boumalne Dadès. Quelques casbahs en terre au milieu de palmiers aux environs de Skoura, puis la route traverse des immensités désertiques.

Nous quittons la N10 à Boumalne Dadès et prenons la direction des gorges. Les nuages se déchirent, le ciel bleu apparaît.

 

Alors que le GDR annonce une route en très mauvais état, nous roulons sur une route toute neuve. Vergers et cultures s’étalent le long de la rivière à travers un paysage splendide.

Nous nous arrêtons au km 34, à l’auberge berbère de la montagne, dernière adresse citée par le GDR à la fin des gorges.

Nous y sommes seuls et déjeunons dans une ambiance très fraîche.

Nous revenons à Boumalne Dadès et reprenons la N10 pour Tinerhir. Nous longeons la palmeraie avant d’atteindre l’entrée des gorges.

Il est déjà tard lorsque nous arrivons sur le site.

Les touristes sont partis. Nous profitons pleinement du paysage en toute quiétude.

Nous redescendons sur Tinerhir au soleil couchant.

Il est temps de prendre le chemin du retour. Nous parcourons les 170 km de nuit. Dans chaque village, il nous faut redoubler de vigilance pour éviter les innombrables piétons et cyclistes circulant sans lumière, en bord de route.

A l’entrée de Ouarzazate, la circulation est soudain arrêtée. Nous patientions quelques minutes, puis comprenons que notre arrêt est causé par quelques pierres et un individu allongé en travers de la chaussée…
Imitant la tentative de passage en force d’un automobiliste, je réussis à reprendre la route. Nous franchissons vers 20h00 le porche de l’hôtel (le portail du temps comme nous aimons à le qualifier) avec un grand soulagement.
Repas de fête, réveillon oblige, nous terminons la soirée par le concert de J.L. Aubert sur France3…C’était sympa 2004.