Les chutes se situent sur la rivière Niagara reliant le lac Erie au lac Ontario. Elle marque la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Elles se divisent en 3 secteurs, de gauche à droite sur la photo : l'American Falls côté américain, Bridal Veil Falls (la chute du voile de la mariée), petite chute à droite de la première, et enfin Horseshoe Falls, la chute du fer à cheval, côté Canada.
La rive canadienne offre l'avantage d'une vue totale et de face des chutes, en revanche l'exploitation touristique y est à son comble et on ne compte plus les attractions payantes organisées sur le site : casino, croisière aux pieds des chutes, ascenseurs et passerelles permettant de passer sous les chutes, tour et restaurants panoramiques, tyroliennes et enfin la plus insupportable pour ceux qui restent au sol, le tour en hélicoptère et ses navettes incessantes...
Les croisières sont organisées des deux côtés de la rivière, sur des bateaux pouvant emporter 700 touristes à chaque rotation. Ponchos rouges côté Canada, bleus côté USA, jetables bien sûr, dans d'énormes poubelles à la fin de l'excursion...
Le tour en machine à laver ne nous attire pas plus que çà, nous préférons économiser la cinquantaine de dollars demandée et nous contenter de la promenade le long du belvédère jusqu'à la chute en fer à cheval.
Le belvédère s'achève à l'endroit exact où l'eau s'apprète à plonger, de là nous distingons parfaitement la forme de fer à cheval. C'est vraiment très impressionnant.
Il n'y a pas d'escalier pour remonter vers les hôtels, nous avons le choix, soit de prendre un bus, soit de prendre le Falls Incline Railway, un petit funiculaire, deux options aux tarifs exhorbitants. Nous ne sommes pas pressés, nous préférons marcher et faire le chemin inverse.
Nous déjeunons sur notre parking, puis partons pour Niagara-on-the-Lake.
Niagara-on-the-Lake est une petite ville tranquille, à la rencontre entre la rivière Niagara et la lac Ontario. Pour la rejoindre, nous devons traverser de beaux vignobles parsemés de caves de dégustation.
Même si l'atmosphère de cette ville est aux antipodes de celle de Niagara Falls, il y a énormément de monde. Pas de touristes arrivés du monde entier, mais des familles venus en week-end profiter des jolis parcs de la ville et pique-niquer au bord de l'eau.
La ville n'est pas spécialement accueillante avec les camping-cars, mais grâce à la taille réduite de notre véhicule, nous trouvons à nous stationner gratuitement le long d'une rue au prix d'un petit créneau.
De retour après une balade dans les jolies rues ombragées où nous avons pu admirer de très belles maisons, nous sommes gentillment interpelés par une dame en vélo accompagnée de son mari. Ils sont tous deux français et sont installés depuis plus de 30 ans dans les environs de Niagara-on-the-Lake. Nous échangeons sur nos ressentis du Canada et entre autre sur l'entretien quasi obsessionnel des pelouses que nous constatons dans les provinces anglophones... La dame nous confirme ce côté british des canadiens, mais nous apprend également que la tonte est souvent réglementée, par exemple dans cette commune, pour ne pas être verbalisable, la hauteur de sa pelouse doit être au maximum de 7 inches!
Nous en avons terminé avec cette partie du voyage, la grande traversée vers l'ouest nous attend maintenant et il nous faut repasser par Toronto par la seule QEW surchargée. Nous choisissons de nous mettre en route dès ce soir, et nous reposer demain.
De fait, nous roulons très mal jusqu'à Toronto, puis encore mal sur la 400 en direction du nord. Nous quittons l'autoroute à Waubaushene où nous rejoignons un minuscule parking de plage. Il est 1h00.
Nous avons parcouru 300 km ce jour, 6 035 km depuis notre arrivée à Halifax