L'Argolide


lundi 31 août 2020 - J27

Nous quittons définitivement notre belle forêt et roulons vers le Péloponnèse. Nous arrivons à Loutraki, pour changer de nos itinéraires précédents, nous quittons le bord de mer afin de ne pas franchir une nouvelle fois le canal de Corinthe par le pont immergeable de l'entrée ouest. Nous nous arrêtons à mi-longueur de celui-ci, devant une passerelle piétonne servant également d'aqueduc. L'endroit n'a rien de touristique, les abords sont sales avec de nombreux dépôts sauvages...

Les gros navires sont rares en cette période de covid, mais nous avons néanmoins la chance de suivre la progression d'un yacht. Nous reprenons notre route, et faisons notre ravitaillement dans un Lidl à Corinthe.

Après cela, nous rejoignons un spot Park4Night pour notre repas de midi. Nous rencontrons quelques difficultés pour l'atteindre car notre GPS s'obstine à vouloir nous faire prendre des rues privées. Cela nous vaut quelques méchants aboiements de chiens et quelques rapides demi-tours...

Nous atteignons tout de même l'endroit indiqué. Nous sommes sous une pinède, au bord d'une petite falaise au-dessus de la mer Egée, juste au débouché du canal. Endroit parfait pour un pique-nique.

Après cette belle pause, nous reprenons la route de l'Argolide, la plus petite des quatre péninsules du Péloponnèse, face à l'Attique et à Athènes. Nous étions venus dans cette région en 2014, mais nous espérons découvrir d'autres belles choses, la presqu'île de Methana et les îles d'Hydra et Spetses notamment, que nous n'avions pas eues le temps de visiter. 

Nous roulons jusqu'à Korfos, une petite station balnéaire construite au creux d'une magnifique baie au bout d'une route en cul de sac. Hélas, les possibilités de bivouac ne nous satisfont pas, nous choisissons de revenir sur nos pas et de poursuivre notre chemin. 

Nous trouvons notre bonheur quelques kilomètres plus loin, en suivant une piste menant à la mer. L'endroit est simplement idyllique, la vue est grandiose et quelques grands pins sont là pour offrir l'ombre indispensable.   

Nous avons parcouru 111km, 2 292km depuis notre départ.


mardi 1er septembre 2020 - J28

Nous restons sur ce beau bivouac jusqu'en début d'après-midi. Nous marchons jusqu'à la plage de gravier toute proche pour faire un peu de snorkeling puis déjeunons à l'ombre de notre grand pin. Un couple allemand avec un combi est arrivé hier soir de nuit et s'est installé entre la plage et nous. Si cela était encore nécessaire, la photo de son installation serait une belle publicité pour Volkswagen.   

Nous revenons sur la route principale. Un passage de la piste est un peu défoncé et quelques branches sont assez basses, mais les deux kilomètres en terre se font bien. Du reste, les voitures légères les empruntent pour rejoindre la plage en contrebas du spot.

Hier, lorsque nous étions sur notre lieu de pique-nique de midi, nous en avons profité pour réserver une nuit d'hôtel sur l'île d'Hydra. Notre GDR de 2017 indique que les hébergements sont pris d'assaut en saison, mais les vacances grecques sont terminées depuis ce week-end et nous sentons bien que toute l'activité touristique va s'arrêter d'un jour à l'autre. Pour nous, le choix est large, nous choisissons via Booking une chambre près du port à 60€ la nuit.

Nous prenons donc la direction d'Ermioni, à l'extrémité de la péninsule, pour réserver notre traversée. 

Notre route longe la côte jusqu'à la magnifique baie d'Archai Epidavros puis traverse la montagne en diagonale pour rejoindre le golfe d'Hydra. 

Nous arrivons à Ermioni avant l'heure de la sieste, juste à temps pour que la dame de l'agence maritime puisse encore nous donner les horaires et prix de la traversée.

Le bateau part à 10h00 demain matin, il nous faut maintenant touver un lieu de bivouac. Comme à l'habitude, nous consultons notre appli et trouvons un parking près d'une chapelle en suivant la côte en direction de Galatas. Les voyageurs indiquent d'ailleurs que les gens qui viennent sur ce spot sont ceux qui veulent aller à Hydra depuis le port de Metochi, un minuscule port d'où part une navette utilisée essentiellement par les locaux qui travaillent sur l'île. Cette option nous éviterait de refaire la douzaine de kilomètres pour revenir à Ermioni, nous décidons d'aller nous renseigner là-bas.

La traversée est plus courte et le prix moins élevé. En revanche le parking est payant mais gardé, ce qui finalement nous convient parfaitement. Prix du billet 13€/personne, parking 5€/jour, total 36€. Nous revenons nous installer près de la chapelle pour la nuit, le port d'Hydra est exactement face à nous. 

Nous avons parcouru 97km, 2 389km depuis notre départ.


Mercredi 2 septembre 2020 - J29

Au coucher du soleil, deux gros chiens blancs errants se sont mis à aboyer lorsqu'ils nous ont vu. Ils se sont tus, puis sont venus s'allonger près du camping-car, comme s'ils voulaient être nos gardiens pour la nuit... Ce matin, ils sont toujours là.  

Nous déjeunons rapidement et partons pour Metochi. Au moment de partir, les chiens se relèvent et se mettent à courrir autour de la voiture en aboyant, comme s'ils étaient furieux que nous ne les récompensions pas de leur travail...

Nous achetons nos billets et montons sur le bateau. Nous ne sommes que 5 sur le pont supérieur, mais il nous faut néamoins porter le masque et le personnel veille à nous le rappeler. 

Nous découvrons le port d'Hydra après une petite demi-heure de traversée.

Hydra est l'un des plus beaux ports de toutes les îles grecques. Ce fût une île très riche, lorsque des familles d'armateurs albanais orthodoxes vinrent s'y réfugier durant l'occupation turque et y développèrent une florissante marine marchande.

En temps normal, Hydra est une escale pour les bateaux de croisière... En ce début septembre, à part quelques plaisanciers, il n'y a guère que les habitants du village installés aux terrasses des cafés.

Sur Hydra, il n'y a pas d'eau, pas de route, ni de voiture ni de scooter. Les approvisionnements se font par bateau, puis les marchandises sont acheminées à travers les ruelles du village avec des charrettes à bras ou à dos de mules.

Nous partons à la recherche de l'hôtel Filenia. Google Maps n'a pas la bonne localisation de celui-ci, nous n'avons aucune adresse et isa finit par demander notre chemin "à l'ancienne" dans une pâtisserie. Une fois sur place, nous entrons dans le patio, il n'y a personne. Je téléphone, une dame arrive aussitôt et nous donne notre chambre. Elle est à l'étage avec un joli salon extérieur ombragé.

Cette arrivée nous a donné faim, nous prenons une douche et partons déjeuner dans un restaurant voisin. il est presque 14h00, les grecs ne mangent toujours pas, je n'arriverai jamais à comprendre leur mode de fonctionnement...

Après le repas, nous partons nous promener au-dessus du port. Ce n'est pas la meilleure idée du séjour, les ruelles et les escaliers sont très raides et bien difficiles à négocier après une moussaka. Le panorama sur le port est splendide mais il se mérite.

Nous revenons au niveau de la mer et marchons en direction du hameau de Vlychos. Le bar restaurant Téchnè se présente devant nous. Ses petits salons maçonnés et blanchis, disposés à l'ombre de grands palmiers, nous invitent à une pause absolument indispensable que nous ne nous refusons pas.

Nous reprenons notre promenade, passons Vlychos et son petit port, et marchons jusqu'à la plage de Plakès, une petite crique au pied d'un hôtel de luxe. Nous nous baignons enfin.

Nous revenons à la chambre, puis ressortons en fin de soirée pour assister au coucher du soleil. Nous rejoignons dans un premier temps la plateforme près du musée de l'île, mais celle-ci est déjà à l'ombre comme la majeure partie du port. Les derniers bateaux tentent de trouver une place d'amarrage, c'est le balai identique à celui des camping-cars sur les aires de services à cette heure de la journée. Les plus luxueux sont plus sereins, ils sont attendus et une place leurs est réservée.

Une seule terrasse est encore au soleil, celle du Sunset Bar. Comme son nom le laisse supposer, cette dernière fait vraiment le plein maintenant. Toutes les tables sont occupées, nous prenons notre cocktail au bar et allons nous assoir sur les rochers. Le soleil descend doucement vers l'horizon, je découvre brusquement la vraie recette de l'Aperol Spritz... 

Nous dînons sur le port , avalons un gigantesque plat de grillades pour deux puis revenons à la chambre.

Nous avons parcouru 7km, 2 396km depuis notre départ.


Jeudi 3 septembre 2020 - J30

Nous descendons prendre notre petit-déjeuner sur le port, puis allons nous baigner entre les rochers au pied du Sunset Bar. La température de l'eau est toujours aussi agréable.

Puis, nous retournons une dernière fois à la chambre prendre une douche et récupérer nos affaires.

Nous avons choisi de prendre la navette de 13h00. En chemin vers l'embarcadère, nous poussons la porte de l'église Kimisi Theotokou. Nous découvrons un joli cloître, au sol recouvert de grandes dalles de marbre, surplombé par deux belles tours dont la fameuse tour de l'horloge bien visible lorsque l'on arrive sur le port.

Nous quittons Hydra après un dernier café frappé sur le port, la mer est toujours aussi calme. Les voiliers sortent du port et font un tour au moteur puis reviennent à quai. Cela fait certainement des jours qu'ils n'ont pas sorti les voiles.

Nous retrouvons notre cellule et continuons de suivre la côte en direction de Galatas. Nous nous arrêtons à mi-chemin sur un spot P4N. Un voyageur indique qu'il y est resté 48 jours en période de confinement. 

L'emplacement est vraiment agréable, et l'ombre du pin généreuse à toute heure de la journée. Dommage qu'il y ait autant de déchets plastiques, mais çà c'est une généralité quelque soit le lieu. Isa fait de son mieux et ramasse pailles et petits morceaux de plastique autour du camping car.

Nous avons parcouru 10km ce jour, 2 406km depuis notre départ. 


vendredi 4 septembre 2020 - J31

Nuit tranquille, nos voisins plaisanciers n'ont pas été bruyants et sont encore moins matinaux que nous.

Nous quittons tout de même ce bel emplacement pour aller nous promener sur l'île de Poros et pour cela rejoignons Galatas.

Nous nous garons sur le grand espace à l'entrée du village, juste en face de l'île. La photo de notre cellule Tischer à cet endroit à longtemps été un de mes fonds d'écran favoris et je ne résiste pas à l'envie de refaire ce cliché avec notre nouvel ensemble.

A l'autre extrémité du parking, un vieux pick-up attire mon attention. C'est un très vieil Isuzu KB de Luxe, un ancêtre de notre D max datant du début des annèes 80.  

Nous sommes déjà venus sur cette île en 2014, à l'époque nous avions traversé avec nos vélos. Aujourd'hui, nous serons à pied. Poros se compose en réalité de deux îles séparées par un minuscule bras de mer, une toute petite, Sphéria entièrement occupée par Poros-ville, et une seconde, Kalavria quasiment déserte.  

Poros se situe à une centaine de mètres du continent et à toute heure, des bateaux-taxi permettent de faire la traversée pour 1€. Comme à Hydra la veille, nous constatons ici que la saison estivale est bel et bien terminée, mis à part quelques plaisanciers, il n'y a plus aucun touriste.

Nous passons le petit pont entre Sphéria et Kalavria, et la première plage nous offre le premier bain de la journée. Nous revenons ensuite sur le port pour déjeuner. Les restaurants se succèdent, toutes les tables sont dressées, mais aucune n'est occupée. 

Ce spectacle est vraiment saisissant et donne l'impression, qu'en ces belles journées d'été, les commerçants ne se résignent pas à admettre que les clients ne viendront plus cette année...

Nous achevons notre visite de l'île par une petite balade sur les hauteurs de la ville. De la tour de l'horloge, nous découvrons un magnifique panorama sur la partie sud de celle-ci et le port.

Nous laissons Poros à sa sieste et revenons sur le continent. Il fait très chaud, nous faisons au plus simple et décidons de retourner sur notre bivouac de la vieille. 

Nous avons parcouru 36km ce jour, 2 442km depuis notre départ.


samedi 5 septembre 2020 - J32

Aujourd'hui, nous allons découvrir la presqu'île de Methana. Nous avions fait l'impasse sur celle-ci en 2014, mais j'ai souvent entendu parler de cette dernière depuis. Récemment d'ailleurs une famille que nous suivons sur Youtube, HereWeAre, a mis en ligne une vidéo très allèchante à propos de celle-ci.

Avant de rejoindre la presqu'île, nous faisons un petit crochet pour compléter notre plein d'eau à un robinet indiqué sur P4N, à la sortie de Taktikoupoli, puis descendons pique-niquer sur la grande plage en contrebas du village. 

L'intérêt de la presqu'île de Methana réside dans le fait qu'elle est d'origine volcanique et qu'elle recèle une trentaine de volcans, dont un facilement accessible.

Nous entamons le tour de la péninsule par la côte est en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Au détour d'un virage, nous découvrons la ville de Methana, sa baie et les eaux laiteuses de ses sources chaudes. Les bains thermaux sont fermés et semblent être à l'abandon depuis quelques années.
Nous restons au plus près de la mer jusqu'au petit port d'Agios Nikolaos. Jusque là, la côte n'a rien d'exceptionnel, puis la route entre à l'intérieur des terres en s'élevant brusquement. Nous découvrons soudainement une magnifique vue sur Egine avec  Athènes en arrière plan. 
La petite route de montagne serpente maintenant au milieu d'une dense végétation qui, petit à petit, reprend ses droits sur le macadam. Ce n'est pas un endroit pour les gros camping-cars et je repense alors à la famille HereWeAre qui est passée ici avec une grosse capucine... 
L'indication du sentier d'accès au volcan se présente alors que nous redescendons sur le village de Kameni Chora.
Le chemin s'enfonce dans la forêt, puis grimpe entre de gros rochers. Nous sommes à l'ombre, le sol est parsemé de petites fleurs mauves. Ce sont des cyclamens sauvages, qui annoncent, comme les colchiques de nos champs, la fin de l'été...
Nous arrivons vers le sommet guidés par les flêchages noir et bleu, sous nos pas craquent les scories volcaniques et les blocs de laves. Nous avons maintenant une vue totalement dégagée sur le champ de lave qui s'étend jusqu'à la mer du golfe d'Epidaure. Le rouge-brun de la lave, le vert tendre des pins et le bleu intense de la mer, nous ne sommes pas déçus, le paysage est époustouflant.
Cette petite randonnée nous aura pris à peine plus d'une heure. Nous reprenons la route et descendons jusqu'au minuscule port de Vathy. Quelques photos et nous repartons.
Nous retrouvons l'intersection du départ, nous en avons terminé avec la presqu'île de Methana. Nous décidons d'aller nous installer pour la nuit sur la plage de notre pique-nique de midi.
Nous avons parcouru 92km ce jour, 2 534km depuis notre départ. 


dimanche 6 septembre 2020 - J33

Nous avons passé une nuit horrible... Sans que nous y prêtions attention, un nuage de moustiques est entré dans la cellule au coucher du soleil. Plusieurs fois dans la nuit, nous avons allumé les lampes et essayé de nous en débarrasser avec la raquette électrique. En vain. Ce matin encore, Il y en a partout.
Nous déjeunons rapidement et reprenons la route. 
Demain, nous avons prévu de visiter l'île de Spetses. Nous avons réservé une chambre via Booking et aujourd'hui nous devons rejoindre l'embarcadère de Kosta, un petit port à côté de Kranidi, non loin d'Ermioni où nous étions en début de semaine. Nous remontons vers le nord, puis traversons à nouveau l'Argolide en diagonal.
Nous collectons les horaires de navettes et les renseignements concernant le parking gardé. Demain nous prendrons le bateau de 9h30.

Nous revenons sur nos pas, retraversons Kranidi et rejoignons la plage publique de Kiparissia. Nous sommes dimanche, les familles grecques passent la journée au bord de l'eau, nous nous installons un peu en retrait de la plage, à l'ombre des oliviers. 
Nous avons parcouru 84km ce jour, 2 618km depuis notre départ. 


lundi 7 septembre 2020 - J34

Nous nous réveillons à 7h00 ce matin. Le soleil se lève dans notre dos, l'ombre des petits oliviers est impressionnante!
Nous laissons notre voiture au parking gardé (5€ par jour) et embarquons sur la navette. La traversée est très courte et ne coûte que 3€ par personne.
Nous découvrons le port de Spetsès. Il est moins photogénique que celui d'Hydra mais son histoire est similaire, et il abrite également de belles maisons d'armateurs. Tout comme sur cette dernière, l'eau est acheminée par bateaux qui viennent se raccorder à une station de pompage sur un quai du port.
Nous reprenons un petit déjeuner dans un café puis rejoignons l'hôtel Christina. Bien qu'il ne soit que 10h00, la dame nous donne notre chambre. La maison est organisée autour d'une terrasse et d'un patio planté de citronniers. Notre chambre est située juste au-dessus de ce dernier, à l'endroit même où sera servi le petit-déjeuner. Nous déposons nos affaires et partons à la découverte de l'île.

L'île n'est pas très étendue, mais une route goudronnée, dont l'intérêt principal est d'accéder aux différentes plages, en fait le tour. C'est l'occasion pour nous de découvrir la conduite d'un quad. Les engins à louer ne sont pas bien puissants, ce sont des 50cc, et le prix de la location est de 30€ pour la journée hors carburant
Nous nous familiarisons avec l'engin, puis entamons le circuit. Dés la sortie de la ville, la côte devient particulièrement sauvage et belle, offrant de nombreuses criques qui, le plus souvent, ne sont accessibles que par la mer et sont occupées par des yachts.
Nous passons la plage de Ligonéri, puis décidons de rejoindre celle de Vrélos. L'eau cristalline invite à la baignade, nous prenons notre premier bain de la journée. Avant de reprendre le guidon,  nous décidons de déjeuner,  une salade grecque pour deux.
Nous revenons sur la route. Celle-ci est toujours aussi sinueuse, mais nous sommes presque les seuls à l'emprunter ce qui est un vrai privilège. Nous apercevons la baie de Zogéria, celle-ci semble magnifique et de nombreux yachts l'ont choisie comme mouillage. Cependant il faut descendre une piste en terre et le loueur nous a déconseillé l'accès à une des plages, dont le nom m'échappe. Je crains que ce ne soit celle-ci, nous continuons notre route et arrivons à Agia Praskévi
Nous nous baignons à nouveau, puis au moment de reprendre notre circuit, nous relisons notre guide... La baie de Zogéria que nous avons zappée est, selon le GDR, l'endroit le plus charmant de l'île... Je commence à maîtriser la conduite du quad, la descente ne doit pas être si terrible, nous devons y retourner. Isa préfèrerait que nous terminions la boucle,  je choisis de revenir en arrière.
La baie de Zogéria est de toute beauté, nous laissons le quad à l'ombre des pins près d'une chapelle et marchons vers une seconde, à l'extrémité d'une pointe... Le GDR  voit "des barques qui dodelinent", nous voyons une dizaine de yachts luxueux. Effet de la crise certainement...

Nous basculons sur l'autre versant de l'île. Un incendie a détruit une importante forêt de pins et quelques maisons ont échappé miraculeusement aux flammes. Nous passons encore quelques plages plus ordinaires, puis la décharge de poubelles, nous arrivons à notre point de départ. 

Avant de rendre le quad, nous poursuivons notre promenade jusqu'au phare en suivant le quai de l'ancien port. Quelques tavernes ont  l'air bien sympathiques, cependant ce quartier est un peu excentré pour y revenir à pied ce soir.
Nous  complétons le plein de carburant et rendons le quad. Nous aurons parcouru avec lui une cinquantaine de kilomètres.
Ce soir, nous dînons les pieds dans l'eau. Restaurant Akrogialia, mentionné dans le GDR, quelques clients, français surtout. Au bord de l'eau, il fait un peu frais ce soir.
Nous avons parcouru 9km, 2 607km depuis notre départ.


mardi 8 septembre 2020 - J35

Nous avions réservé la chambre avec le petit-déjeuner pour 50€. C'était une bonne idée car il est copieux et le cadre bien agréable.
Nous quittons la chambre un peu avant midi et rejoignons le port. Les horaires de la navette ont changé ce jour, le départ de midi est supprimé et nous devons attendre le bac de 13h00. 
Nous revenons sur le continent, faisons quelques courses et retournons sur la plage de Kiparissia. Il n'y a pas de vent, la mer est d'huile, cependant les prévisions météo sont tout autre pour les jours à venir dans le Péloponnèse... Nous allons peut-être devoir changer de programme.
Nous avons parcouru 9km ce jour, 2 636km depuis notre départ.