En résumé Guatemala

Les chiffres du voyage...

Nous sommes restés 31 jours au Guatemala,
Nous avons parcouru 1 700km, soit une moyenne de 55km/jour.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, nous avons souscrit une assurance RC pour un mois auprès de Segura GT pour un montant de 33,30€.
Le prix du gasoil est en moyenne à 0,674€/l (à la même période, le gasoil est à 1,40€/l en France). C'est le prix au litre le moins cher du voyage. En contrepartie, ce carburant à un taux de soufre 50 fois supérieur au taux admis en Europe et par nos nouveaux moteurs...
Nous avons passé 1 nuit en hôtel à Livingstone, et les autres nuits sur des spots indiqués sur Ioverlander, en camping ou chez des particuliers, pour un total de 1 948Qtz, (203€) soit 6,55€ par nuit.
Nous avons fait nos achats alimentaires chez les vendeurs de fruits et légumes en bord de route et chez La Torre, une chaîne de supermarché présente dans les grandes villes du pays.
Budget journalier pour deux : 42,56€

Nous avons croisé très peu de voyageurs, seuls ceux venus, comme nous, récupérer leur véhicule pour le rappatrier en Europe.
Nous avons trouvé sur Ioverlander de belles adresses où nous étions installés en toute sécutité et pouvions faire nos vidanges, nous raccorder en électricité avec notre convertisseur 110V/220V acheté aux Etats-Unis et profiter du wifi.

Nous avons profité également de quelques bivouacs libres toujours grâce à l'application de voyageurs.
Pour le remplissage de notre réservoir d'eau propre, nous avons privilégié l'achat de garafones (bidons de 5 gal) d'eau purifiée. L'eau du robinet, des lacs et des rivières est polluée et impropre à la consommation. Nous utilisons par ailleurs notre filtre Katadyn pour notre consommation.

Les routes sont correctes dans l'ensemble, avec un peu moins de dos d'âne qu'au Mexique. Ils sont appelés ici des tumulos. La route CA9 entre Ciudad Guatemala et Puerto Barrios est très fréquentée par les camions, notamment de bananes et d'ananas des compagnies américaines Dole et Chiquitas.
Dans les hautes-terres (Altiplano), d'Antigua à la frontière mexicaine, les routes montent à plus de 3000m et sont souvent très, très pentues.
Le pick-up est le véhicule roi, il est utilisé pour tout, notamment pour transporter des personnes serrées comme des sardines debout dans la benne.
Les marchands d'accessoires pour pick-up sont innombrables en bord de routes,
Toutes les marques de pick-up sont représentées au Guatemala, américaines, japonèses, chinoise (JAC) et même indienne (Mahindra). Nous avons croisé également des modèles issus de marques françaises, Renault (Alaskan et Oroch) et même Peugeot (Landtrek) !
Isuzu est une des marques les plus représentées et nous croisons beaucoup de véhicules identiques au nôtre. Isuzu est présent en amérique du nord avec ses camions, en revanche le Guatemala est le seul pays que nous ayons traversé, à importer des pick-up. Nous en profitons pour faire réviser préventivement nos freins arrières.

La mode est à la pose de film noir sur toutes les vitres de sa voiture. Nous sommes dans l'incapacité de voir la personne qui est au volant ce qui ne facilite pas les manoeuvres en ville. il faut être très vigilent car le chauffeur est peut-être un enfant de 9 ans qui téléphone en mangeant un gâteau à la crème...
Toutefois, certains conducteurs sont plus lucides que d'autres et font une découpe du film noir dans le champ de vision... Circulaire, en forme de coeur ou de pomme façon logo Apple...
Les tuk-tuks sont omniprésents et doublent par la gauche comme par la droite...
La cohabitation avec les chicken-bus, les anciens bus scolaires des US repeints et décorés, n'est pas simple. ils roulent très vite et ne s'arrêtent jamais. Un aide se tient debout sur le marchepied et attrape ou expulse au passage, les voyageurs et leurs bagages. Par conséquent, lorsque l'on en voit un surgir dans le rétroviseur, le plus prudent est de lui laisser la place !

L'extraordinaire ville d'Antigua,
L'ascension et le bivouac au volcan Acatenango,
Le lac Atitlan et notre séjour chez Pierre à San Marcos,
Faire la connaissance de Maximon à Santiago Atitlan,
Les marchés colorés et les belles tenues traditionnelles portées par les femmes de l'Altiplano.

Constater que la population est obligée d'acheter de l'eau potable car tous les lacs et les rivières de ce beau pays sont pollués par les pesticides livrés par les Etats-Unis pour produire du maïs et les grains de café de Starbucks...